Supérette communale : après la piste « Sylvie et Luc », celle de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) n’est pas davantage un tuyau percé…

Au dernier jour du mois de févier écoulé, Hubert vous a livré en « primeur » la piste de « gérance » par Sylvie et Luc de la SUPÉRETTE communale dont les clefs doivent être accrochées à la porte au 30 juin prochain ( si tout va bien -sic ). Si toutefois cette piste s’avérait être un « tuyau percé », il est une autre piste plus solide que vous expose ici Hubert.
Celle de la SCIC, qui relève de l’Économie Sociale et Solidaire et qui ressemble étonnamment au montage défendu par Ô FAIT HUBERT depuis plus de 18 mois.

La répétition fixe la notion ! ( Martin Luther King Jr ), autrement dit à remettre l’ouvrage sur le métier, Hubert ne perd pas espoir d’être entendu par la municipalité quant à l’exploitation de la supérette communale. Si à ce jour, la gouvernance municipale fait preuve d’un mutisme absolu sur ce sujet, cette stratégie ne saurait empêcher Ô FAIT HUBERT d’observer ce qui se fait dans les territoires environnants.

Et voilà que fort opportunément, l’ÉCHO du Pas-de-Calais – n° 216 de mars 2022 – page 8 – nous révèle une expérience réussie  d’ÉPICERIE mise en œuvre dans la commune de Ecques ( Audomarois – 2 200 habitants ). Le principe : un magasin de 80 m2 qui a baissé le rideau et qui a été racheté par la commune. Mais surtout une « appropriation » CITOYENNE au travers d’un montage juridique aujourd’hui bien rodé : la Société Coopérative d’Intérêt Collectif ( SCIC ). Plus de 160 citoyens de la commune sont devenus associés de cette « coopérative » ( 25€ la part sociale ) et se sont mobilisés pour entreprendre bénévolement les travaux de rafraîchissement du lieu.
Tout aussi bénévolement, l’épicerie, au-delà de ses deux salariés à 30 heures/semaine, fonctionne avec l’appui de nombreux bénévoles pour la vente, l’entretien, la mise en rayon… Quant aux produits vendus, ils sont prioritairement issus des terroirs locaux. Cette initiative a réalisé un véritable carton dès la première semaine d’ouverture (mai 2021 (  500 clients ! )

Une épicerie mais pas que… Il est question de créer des ateliers, des animations, un service de livraison… Que du bonheur selon ses initiateurs et la maire de cette commune « … de voir les enfants qui viennent chercher des bonbons, de revoir les gens marcher pour venir faire leurs courses… parler aux gens çà n’a pas de prix… ».

Déjà dix huit mois que l’association Ô FAIT HUBERT a proposé à la municipalité la création d’un TIERS-LIEU qui est quasiment la copie conforme de l’expérience ici exposée. La municipalité laissera peut-être son orgueil au placard pour faire écho à l’idée lancée par Ô FAIT HUBERT mais aussi d’autres personnes lors de la dernière ponctuation démocratique communale. L’effort n’est pas insurmontable et Ô FAIT HUBERT s’engage à ne rien revendiquer!