SIVOM de l’Artois : après vouloir vendre les « bijoux de famille », cette Interco. cherche à devenir SEXY…1/2

1/2  – La dernière séance du Comité Syndical du SIVOM de l’Artois qui s’est tenue le 1er juillet 2024, a été riche d’enseignements. Alors qu’au précédent Comité Syndical, le nouveau Président de cette Interco. confirmait sa volonté de se défaire de son foncier bâti et non bâti, voilà que lors de cette séance il annonce des mouvements de personnels et pas des moindres. Les deux directeurs vont quitter leur poste dès la rentrée prochaine.
A ceux-ci s’ajoute le départ de la commune d’Annequin désormais acté, en attendant un improbable accord comparable avec Auchy-les-Mines mais sans doute aussi, avec Violaines… Dans ce contexte singulier, l’élu délégué de la commune de Richebourg ( l’élu de Festubert étant le témoin par l’exemple ) mise pour une Interco « plus SEXY » ( oups ) comme ultime recours à son sauvetage. Cette expression à la mode suffira-t-elle à surmonter les nouvelles turbulences ? Pas impossible si chacun des acteurs ouvre ses CHAKRAS…

L’heure de réunion aura permis à Hubert de mesurer l’ampleur de la tâche devant les élus délégués. Si l’installation d’un nouveau Président et son cortège de Vice-Présidents a permis d’apaiser les tensions au sein de cette gouvernance intercommunale, en revanche les difficultés restent bien réelles et elles s’additionnent même. Dédié au départ « officiel » de la commune d’Annequin du SIVOM de l’Artois, ce Comité Syndical s’est vite mué en annonces lourdes de conséquences.

Après accord financier entre Annequin et le SIVOM de l’Artois, cette commune ( sur sa demande ) est donc appelée à quitter cette Interco pour la fin de l’année en cours sans doute. Après avoir réglé une « dette » de près de 73 000 €, d’assurer sa part ( 3.12% ) dans le solde des emprunts en cours et autres « dettes » … et accepté de reprendre deux agents ( transferts ) du SIVOM…, le feu est donc enfin passé au vert pour ce départ. Il appartiendra aux 12 autres communes, par délibération de leur conseil municipal respectif, de se prononcer favorablement sur ce départ et ce, au 1er octobre prochain au plus tard. Dans le respect de la règle de la majorité qualifiée des conseils municipaux, il est fort probable que ce départ soit validé par le Préfet du Pas-de-Calais pour la fin de l’année.

En revanche il en va bien différemment pour la commune  d’Auchy-les-Mines qui n’entend pas se soumettre aux revendications financières préalables du SIVOM de l’Artois pour son départ. En argumentaire de son refus réitéré, il s’appuie sur le dernier  rapport de la Chambre Régionale des Comptes, l’obsolescence des statuts en vigueur jusqu’en début 2024, l’absence de services rendus… Et la menace juridique du référé administratif introduit par le SIVOM n’est en rien susceptible d’altérer sa détermination ( référé qui a bien peu de chance de prospérer ).
Face à cette impasse, le Président n’a pu proposer qu’une nième réunion … sans exclure implicitement, la révision des sommes réclamées. En écho à cette maigre ouverture, l’élu délégué d’Auchy ne s’est pas privé de rappeler la singularité des deux directeurs à la gouvernance technique du SIVOM, les 7 postes de vice-président… et bien d’autres points susceptibles de générer des économies substantielles… Autrement dit, il n’est pas question pour lui, de sauver un équilibre budgétaire syndical sur le dos des Alciaquois…

Profitant de cette fenêtre de mouvements intercommunaux, l’élu délégué de Richebourg en a profité pour remettre sur le métier le dossier du relais de la Petite Enfance ( RPE ). Il a cette fois repris à son compte la thèse défendu par Ô FAIT HUBERT dans cette affaire, en relançant la commune d’Annequin sur le TRANSFERT de cette COMPÉTENCE à la CABBALR… Encore un élu qui fait son miel des lectures de notre Association Citoyenne… Sur le fond, il n’a pas obtenu de réponse de la part de l’élue déléguée dans  cette matière à Annequin.
Pas sûr que l’échéance du 1er janvier 2025 pour cette « reprise » du RPE par la CABBALR soit possible. Festubert et d’autres communes risquent alors de délibérer à nouveau sur cette question « collatérale ».

À suivre…