Revue Municipale Novembre 2024 : Festubert, un Village où on est PENARD… enfin, pour ceux qui y restent… 3/4

3/4  – Après l’anthropologie et le nouveau statut de son rédacteur, la présente publication s’arrête brièvement sur le maigre contenu de cet « Edito ». Un exercice à l’égal des précédents, sans perspective et sans chemin… Un article à l’image de son auteur, à bout de souffle, en manque d’inspiration… et désormais à « mille » lieues de notre village.
Et ce ne sont pas les déclinaisons « bateau » ou « valise » qui peuvent cacher un exercice obligé, désincarné… insusceptibles de générer un quelconque enthousiasme chez le lecteur. Dommage car beaucoup de choses se sont passées ces derniers mois, à Festubert mais aussi dans les territoires de la CABBALR, des SIVOM de l’Artois et du Béthunois…

Après un rappel inapproprié aux dernières élections nationales, cet édito démarre par un petit « cocorico » résultant des Jeux Olympiques de l’été dernier à Paris. Mais au-delà de cette « onomatopée », qu’a fait la Gouvernance Municipale en amont et pendant cet événement ? Pas grand chose si ce n’est rien, contrairement à bon nombre de villes et villages. Les Jeux Olympiques pouvaient être un élément fédérateur de toutes les Forces et Ressources de notre Village : Élus, École, Associations, Citoyens, Jeunes, Acteurs Économiques… Des rassemblements populaires ont-ils été organisés ? Des déplacements de groupe ont-ils été programmés ? Rien de tout cela, alors que bon nombre de rendez-vous sportifs avaient lieu dans un périmètre rapproché de Festubert. Un belle occasion manquée de faire SENS au VIVRE ENSEMBLE.

Trois paragraphes sont consacrés aux habituelles litanies relatives à la pluviométrie, à l’école et son « bungalow » et à la rentrée Associative. Cette dernière méritait quelques développements supplémentaires. Pas un mot sur un Forum des Associations ( 07 septembre ) qui a besoin de se renouveler. Un silence révélateur quant au partenariat mettant le Club de Tir de Festubert ( plomb 10 mètres ) sous la « tutelle » du Club de Tir de Billy-Berclau ( COSBB ). Ce dernier méritait au moins un soutien particulier et quelques encouragements…

Enfin le rituel des travaux conclut cet « Édito », en particulier par ceux de l’Église communale Notre-Dame. Outre le fait que ceux-ci occupent une bonne place dans les pages de cette revue pour la 3ème fois consécutive ( 10/2023, 06/2024 et 11/2024 ), le lecteur découvre la nouvelle stratégie municipale pour ces travaux. Devant l’ampleur des travaux à entreprendre à la Sacristie et sans doute pour éviter d’avoir à recourir à des avenants aux marchés de travaux correspondants, voilà que notre Administrateur dévoile une « botte secrète » : des travaux réalisés par le personnel communal. Autrement dit la belle affaire : plus d’avenants à conclure et pas davantage de crédits complémentaires à prévoir au MILLION d’€ déjà dépensés…
Sauf que ces travaux dits « en régie », qui participent à la revalorisation du bien ( l’Eglise ) doivent eux aussi être budgétés ( ce n’est pas le cas ). Ceci au travers d’ouverture de crédits ( dits mouvements d’ordre ) entre les sections d’Investissement ( dépenses ) et de Fonctionnement ( recettes ). Sans doute un détail pour le commun des mortels mais une technique qui s’affranchit du principe de « bonne gestion »…
Quant aux FONTS BAPTISMAUX, rien n’est dit à leur sujet alors que leur rénovation était prévue dès la 1ère tranche de travaux ( 12/2022 – 08/2023  ) et financés à hauteur de 20 000€ par une Association de Festubert… A ce jour, ceux-ci sont toujours dans un état déplorable, donnant une triste image de la commune à celles et ceux qui fréquentent ce lieu emblématique… Enfin les quelques mots consacrés au financement de cette opération ( sans emprunt ), amorcent ce qu’annonce Ô FAIT HUBERT depuis deux ans maintenant. Plus qu’un impact sur la Trésorerie ( l’argent en caisse à un temps « T » ), ces travaux ( et d’autres ) participent à l’EFFONDREMENT de l’EXCÉDENT disponible ( la « Tirelire » ).
Autrement dit, s’annonce à la clôture des comptes 2025, en conséquence de l’obstination « zéro emprunt » ( un totem ), l’extinction des réserves financières communales. Au zéro emprunt se substituera alors le ZÉRO € en caisse…  Le VRAI SUJET dont se garde bien de parler notre Administrateur sauf à distraire le lecteur sur les encaissements « tardifs » de subventions ( dont certaines prescrites – oups ). La situation est d’ailleurs suffisamment tendue puisqu’il n’effleure même plus l’idée des travaux de réfection intérieure de l’Église…, préférant utiliser les « derniers deniers municipaux » au renouvellement et à l’extension de la Vidéoprotection ( 75 000 € TTC au moins ).

À suivre…