Revue Municipale Novembre 2024 : Festubert, un Village où on est PENARD… enfin, pour ceux qui y restent… 1/4

1/4  – Glissée dans la boîte aux lettres d’Hubert le 18 novembre dernier, cette revue municipale « FESTUBERT, un village où on est PÉNARD » était attendue depuis près de cinq mois. Pour cette 10e publication gigogne depuis le renouvellement de la gouvernance municipale en juillet 2020, Hubert n’en a pas cru ses yeux en portant un premier coup de « rétines » sur la page de « COUV ».
Un « titre-slogan » en complet décalage avec son Directeur de Publication qui n’est formellement plus Festubertin depuis plus de trois mois. Une manchette bien famélique au regard de la trop généreuse pagination. Et enfin une infographie de l’Église communale Notre-Dame sortie d’une photothèque municipale quindécennale…
Autrement dit la 2ème revue municipale de 2024 est toujours « HORS-SOL », sans ligne éditoriale et loin de l’appétence des concitoyens d’Informations Municipales et Intercommunales. Comme un exercice obligé, poussif, sélectif… tout juste distractif, à ranger dans les rayons des dépouilles municipales.

Vingt deux feuilles de papier glacé, converties en quarante quatre pages dont moins de la moitié dédiée aux seules rétrospectives municipales. Il faut dire que la « concurrence » est rude, au regard des volumes « occupés » par  les informations pratiques et autre conservation de documents administratifs… Et ce n’est pas le calendrier 2025 qui nous rappelle que le 1er janvier est le jour de l’An, le 8 mai 1945 le jour de la Victoire ( Armistice )… et le 25 décembre le jour de Noël qui réhausse la tonalité de cette publication… En fait une œuvre de remplissage sans issue, tant les mailles du couloire sont larges. Pour s’en convaincre il suffit de se référer à la dernière « FaÎtes de la Graine » du 20 octobre dernier ( passée sous silence ), ayant pourtant gagné un statut de FÊTE LOCALE emblématique après dix ans d’existence : tout un symbole…

Avant d’entamer une analyse exhaustive du contenu de cette revue municipale, Hubert a cru bon d’entreprendre une étude anthropologique de ses ILLUSTRATIONS ÉDITORIALES. Au fil de ces cinq premières années de mandat municipal ( 2020/2026 ), celles-ci constituent, à elles seules,  un marqueur dans la vie municipale, loin des textes correspondants qui ne marqueront pas l’histoire du village.

  • En Août 2020, aucun médaillon ne personnifie le rédacteur.
  • En octobre 2020, aucun médaillon, aucun texte. La présentation d’un collaborateur municipal cache mal cette impasse.
  • En janvier 2021, on retrouve un 1er Magistrat souriant, au travail dans son bureau, avec d’épais dossiers devant lui, ordinateur, bouteille d’eau et vitrines chargées de livres sérieux… en pied d’éditorial.
  • En avril 2021 et septembre 2021:  le 1er Magistrat renoue avec le caractère officiel de la fonction : une photo en médaillon mais cette fois ceint de son écharpe tricolore.
  • En janvier 2022 : c’est une photo « au coin du feu » ( en fait dans une salle à manger )  donnant une tonalité « décontractée » et « amicale ».
  • En mai 2022, la photo de janvier 2021 est exhumée mais réduite à une seule vitrine dépouillée de bon nombre de ses ouvrages.
  • En octobre 2023 et juin 2024 : plus de photo.
  • En novembre 2024 : une photo réapparaît avec un Administrateur fatigué, blouson sur le dos, à son bureau, quelques feuilles à portée de main et un trousseau de clefs proche du sous-main de cuir plus que trentenaire, vestige d’une bureaucratie « rond-de-cuir »…

Cette dernière illustration d’un Maire devenu ADMINISTRATEUR est lourde de sens. En effet après vingt cinq ans de fonctions et à dix huit mois de la fin du mandat municipal en cours, le Maire a fait le choix de l’exil permanent sur la Côte d’Opale. Cette mise en scène avec les clefs du « château » ( la mairie ), peut être interprétée comme un clin d’œil à l’histoire. Les lecteurs avisés se souviennent du temps d’hésitation des derniers mois de 2019, où une très proche de celui-ci déclarait en point d’orgue : « On ne va pas partir en laissant les clefs sur la porte...« .Depuis lors, le temps a semble-t-il fait œuvre de sagesse et de raison.  Le blouson sur le dos et le « trousseau » étant désormais sur un « coin de bureau », il est permis d’y voir l’étape ultime avant la remise des clefs.

Mais au-delà des accessoires de l’illustration, ce qui questionne c’est bien le fait que le Maire s’est mué en SILENCE, en ADMINISTRATEUR municipal. Parti de Festubert pour s’installer en permanence près de la Baie d’Authie, du parc de Bagatelle… mais aussi de l’Écume du Touquet, du Pavé de l’Aa…, interroge tout concitoyen de près ou de loin. Ce point essentiel pour la vie locale mérite à lui seul, suffisamment de développements pour y consacrer l’entièreté d’une prochaine publication…

À très vite…