Revue Municipale Juin 2024 : et revoilà le Bulletin Municipal … aussi copieux que superficiel…2/4

 2/4  – Hubert continue ici la lecture de ce catalogue municipal. Il termine ici son « analyse » dédiée à la rubrique « Infos de la commune ». Il sollicite beaucoup de mansuétude de la part des lecteurs tant cette dernière est pauvre en informations. La gouvernance ne fait que livrer l’écume souriante de la vie locale, laissant sous le boisseau les sujets susceptibles de faire débat. Fort heureusement, au moyen de sa page Facebook, Ô FAIT HUBERT livre « d’heure à heure » les actualités municipales et intercommunales qui font tant défaut…

Trois autres points de cette rubrique méritent que l’on s’y arrête également. Tout d’abord la nouvelle sensibilité environnementale de la gouvernance municipale. Après une majorité de collectivités publiques, d’entreprises, de particuliers… , notre village découvre les vertus de la tonte différenciée… Est-ce le résultat d’un vraie prise de conscience du « sinistre » écologique que nous vivons ? Est-ce un simple effet miroir ? Ou est-ce le résultat d’une nouvelle politique d’entretien du SIVOM de l’Artois compétent dans cette matière ? Hubert qui participe régulièrement aux Comité Syndicaux de ce dernier, n’a rien entendu à ce sujet. Une fois encore, ce revirement semble être le « fait du Prince »…
Quant aux ZAER ( Zones d’Accélération des Énergies Renouvelables ), la démarche engagée par la gouvernance municipale était vouée à l’échec. Moins de 2% de retour du « coupon-réponse » pour un sujet aussi important, ce n’est vraiment pas glorieux. Quel crédit peut-on accorder à cette consultation, alors que celle-ci est entre les seules mains municipales ? Comme par coïncidence, les vingt quatre retours correspondent à la composition des foyers des membres de la gouvernance municipale… Les plus optimistes y verront néanmoins un motif de satisfaction par comparaison au taux de retour des opérations de « prospects » commerciales… ( sic ).

Enfin il est question d’installation de bacs à compost pour les déchets organiques générés par le service de restauration municipale ( cantine scolaire, centres aérés… ). Une opération tardive qu’il faut néanmoins saluer. Il reste à dupliquer cette démarche dans les  » îlots  » de logements, résidences… pour faire SENS  à la valorisation des déchets en COMPOST.

Quant à la page 13 dédiée aux RÈGLES DE BON VOISINAGE ET DE SAVOIR-VIVRE, elle est très bien venue. Elle rappelle fort à propos les RÈGLES DU VIVRE ENSEMBLE mais avec quelques faiblesses néanmoins. Dans la rubrique « Stop aux bruits inutiles », les termes génériques de  cyclomoteurs, motocyclettes et motos… seraient plus pertinents que la citation d’une marque…

Il est ici rappelé que l’utilisation d’appareils bruyants ( sans doute tondeuses, tronçonneuses, rotofils… mais aussi bétonnières… thermiques ) sont interdits les dimanche et avant 9 heures, après 19 heures et entre 12 et 15 heures du lundi au samedi. Rien n’est dit quant à l’acte réglementaire encadrant ces utilisations : s’agit-il d’un arrêté préfectoral ou municipal ? Quoi qu’il en soit ce dispositif apparaît en complet décalage notamment  avec les usages de travail. À titre d’exemple, les entreprises d’entretien d’espaces verts démarrent dès potron-minet et ne s’accordent que la pause légale à l’heure du déjeuner… L’archétype d’un dispositif réglementaire hors du temps … Un dispositif également en contradiction avec les recommandations du Conseil National du Bruit… ( oups ).

Dans la rubrique « Tapage nocturne » entre 22 heures et 7 heures, il est question de bruits ou tapage injurieux ou nocturnes… Il y a manifestement une confusion rédactionnelle dans la transcription de l’article R 623-2 du Code Pénal… Les bruits et tapage diurne sont à distinguer des tapages nocturnes. Toujours est-il que la contravention de 3e classe peut aller jusqu’à 450 €.

Dans la rubrique « Bien vivre avec nos amis les bêtes! », il est regrettable que la gouvernance municipale n’aborde pas l’option d’un dispositif de distribution de sachets pour crottes de chien. Quant à l’interdiction des chiens au « city-stade » et aux étangs communaux, celle-ci a assurément pris de l’âge…

Enfin dans la rubrique « Respecter les lieux publics », il est utilement rappelé l’obligation d’ÉCHARDONNAGE. Une obligation que la gouvernance municipale devrait appliquer à elle-même sur ses propriétés ( Favril… ) mais aussi dans l’entourage des habitations « sans maître » ( abandonnées ), à charge pour la commune de se retourner contre les éventuels « ayants droit ».

A la phrase conclusive « ENTRE VOISINS RESTONS COURTOIS ! », Ô FAIT HUBERT préfère élargir le champ de la courtoisie avec la formule « ENTRE CITOYENS, RESTONS COURTOIS ! » Une formule que la gouvernance municipale serait bien inspirée de faire sienne !

À suivre…