Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUi): un document plus que jamais HORS-SOL à Festubert…1/4

1/4 – Le processus de modification du Plan Local d’Urbanisme Intercommunal ( PLUi ) initié par la Communauté d’Agglomération Béthune-Bruay, Artois Lys Romane ( CABBALR ) a trouvé son épilogue dans les rapports, avis et conclusions de l’enquête publique publiés sur le site Web de cette dernière depuis quelques jours.
Des documents certes copieux mais d’une transparence la plus totale. Ils témoignent d’une singulière mobilisation de la population de notre village de Festubert.
Et mieux encore, le commissaire-enquêteur fait même son miel des propositions d’Ô FAIT HUBERT pour appuyer ses conclusions générales… Autrement dit, il vient donner QUITUS au travail accompli par la trentaine d’habitants qui se sont réunis sur ce sujet le 04 avril dernier à la salle des Associations.

L’enquête publique ouverte entre les 16 mars et 06 avril derniers, s’est soldée par une quinzaine d’échanges entre le commissaire-enquêteur ( personne indépendante en charge de garantir une procédure transparente ) et le public mais aussi le recueil d’une vingtaine d’observations et propositions consignées sur les registres.
Si une majorité de ces dernières traitent un intérêt personnel, plus de vingt pour cent abordent des thématiques touchant l’INTÉRÊT GÉNÉRAL. Il se trouve que parmi ces « visiteurs », il y a trois Festubertin(e)s et un représentant d’Ô FAIT HUBERT alors que la procédure concerne 13 communes de la CABBALR… La « mobilisation » de la population du village de Festubert à la suite de la réunion d’information du 04 avril n’est ici plus à démontrer.

Si les demandes ayant trait à une démarche plus « personnelle » se heurtent à des écueils juridiques issus d’orientations supérieures, en revanche les observations formulées par l’Association Citoyenne « Ô FAIT HUBERT » et soutenues par les participants à la réunion d’information susvisée, connaissent meilleur sort. A tout le moins, elles lèvent le voile sur les anachronismes municipaux dans la distribution de l’espace communal et plus encore, l’abandon de ce sujet par la gouvernance municipale.

Mais quelles étaient les recommandations et propositions d’Ô FAIT HUBERT pour faire grandir le PLUi applicable sur la commune ? Adossées uniquement sur une démarche d’INTÉRÊT COMMUN, celles-ci ont trait :

    • Création d’EMPLACEMENTS RESERVES :
          • Ancienne Salle Paroissiale ( devant la mairie )
          • Ancienne Boulangerie-Epicerie dite « Playout » ( à côté de la boulangerie-pâtisserie communale )
    • Mise en œuvre d’une OAP – Orientation d’Aménagement et de Programmation- à l’arrière de la Mairie et au pourtour de l’Église…
    • Suppression du périmètre de PROTECTION ( 100 mètres )
          • Autour du Cimetière britannique ( de la rue de Béthune )
    • Sauvegarde de l’OUTIL DE TRAVAIL de nos PAYSANS et de la Biodiversité :
          • Abandon de trois zones 2 AU et 1 AU (plus de 7 hectares…)
          • Suppression d’un emplacement réservé pour l’accès à l’une d’elle

Des suggestions et propositions sur lesquelles Hubert reviendra dans la publication suivante. Si leur sort est rude dans l’immédiat sauf sur le premier point peut-être, en revanche elles constituent un premier marqueur d’une réflexion de fond sur l’avenir du village dans un territoire communautaire.

Aux tropismes des fins de semaine, l’équipe d’Ô FAIT HUBERT choisit le travail de thématiques exaltantes et la confrontation d’idées sur le terrain. Et dire que la gouvernance municipale est en recherche du SENS du COLLECTIF et de l’INTÉRÊT GÉNÉRAL pour Ô FAIT HUBERT…

Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir A moins que la lumière ne jaillisse du prochain/futur bulletin municipal « officiel » attendu depuis fin avril/début mai ( sic ).

Le rapport d’enquête publique et les avis et conclusions du commissaire-enquêteur sont consultables en ligne : site WEB CABBALR – page vie quotidienne – procédures en cours…

A SUIVRE

 

 

Conseil Municipal du 06 Avril 2022: la Boulangerie-Pâtisserie et la Supérette communales bientôt sur Airbnb…(8)

8 – Si les animateurs d’Ô FAIT HUBERT n’ont aucun don dans la confection des étoffes ( Réf:  Les habits neufs de l’Empereur – conte d’Andersen précité article n° 7 ), en revanche ils sont à même de faire tomber le « carton-pâte Potemkine » de la comptabilité communale, pour en livrer l’essentiel à leurs lecteurs.
Grâce à des chemins de traverse, ces derniers comprendront mieux les mythe et légende de la gestion municipale de Festubert. Il leur sera permis de comprendre que la comptabilité irréprochable est insuffisante : l’analyse cherchera à repérer le SENS de l’action municipale… Mais l’exercice ne s’annonce-t-il pas vain… ?

De manière coutumière, les mouvements financiers réels ( dépenses et recettes ) de l’exercice 2021 présentent la singularité d’un décalage préoccupant avec les prévisions budgétaires. Ces dernières ressemblent de plus en plus à des « cases » remplies, de sorte à sauvegarder un équilibre prudentiel sans véritables objectifs.

Les comptes des ressources et moyens ordinaires du budget principal de la commune, de même que ceux dédiés aux investissements, illustrent sans trop de difficulté les approximations dépensières de la gouvernance municipale :

                                                                             Crédits ouverts               Crédits consommés

    • Fonctionnement/Dépenses                    1 208 K*€                 857 K€
    • Fonctionnement/Recettes                          928 K€                    945 K€
      * = milliers d’€

Les recettes n’appellent pas d’observation particulière ( le résultat est « dans un mouchoir » ), ceci étant le résultat  de finances communales dépendant de plus en plus de dotations (  Etat, CABBALR…  ) dont les montants sont bornés bien à l’avance.

En revanche pour ce qui est des dépenses, le scrutateur des comptes ne peut qu’être surpris de l’écart ( 30% ) de plus de 350 K€ entre crédits ouverts et crédits consommés, soit une fois 1/2 le produit annuel des impôts directs locaux ( taxe foncière ).
Comment un tel delta est-il possible et ce, depuis des années… Nous touchons ici les limites de la gouvernance municipale. Sous des atours de sérieux et d’expertise budgétaire, il s’agit en réalité d’un LOTO avec des cases à remplir… ou même un jeu « QUI VEUT GAGNER LE MILLION »…

Parce que le fond de l’affaire est bien là : depuis plus de 15 ans, la gouvernance municipale a thésaurisé des excédents budgétaires dans une logique d’autofinancement des investissements ( zéro emprunt ).  Sauf qu’une telle démarche, qui du reste peut avoir sa pertinence, ne va pas jusqu’au bout de la « stratégie » correspondante.
Ces excédents devant répondre à un objectif d’investissement, ils doivent dès lors être capitalisés chaque année à cet effet. Or rien de tel puisque ceux-ci sont « confortablement » maintenus pour « l’ordinaire » ( fonctionnement ). Ce million d’€ devenant alors « encombrant », la gouvernance municipale utilise la « ficelle usée » du gonflement des crédits de dépenses pour sauvegarder l’équilibre budgétaire.

En définitive, les stratèges municipaux n’ont fait que bâtir une légende ( et bien davantage ) comme Andersen…

A SUIVRE…

 

 

 

 

 

Conseil Municipal du 06 Avril 2022: la Boulangerie-Pâtisserie et la Supérette communales bientôt sur Airbnb…(7)

7 – Les points 4 à 8 de ce conseil municipal traitent de la clôture des comptes pour 2021, au travers de l’examen des comptes administratif et de gestion respectivement établis par le Maire et le Comptable Public et ce, tant pour la commune que pour le budget annexe des commerces communaux de proximité.
Le développé comptable de ceux-ci n’appelle pas d’observation « technique » particulière dès l’instant où ils sont en tous points en adéquation l’un avec l’autre.
En revanche la comparaison entre les crédits ouverts et les réalisations de cet exercice pose une nouvelle fois la question du sérieux budgétaire à Festubert et de la capacité de la gouvernance municipale à mettre en œuvre les actions et projets annoncés… « L’affectation » des résultats en constitue par ailleurs le point d’orgue.

L’ordonnancement de ces comptes de clôture méritait des textes délibératifs séparés dès l’instant où compte administratif et compte de gestion ne sont pas issus de la même autorité…Si cette singularité n’est pas nouvelle, la gouvernance municipale a quelque difficulté à amender sa façon de faire.
En revanche pour ce qui est de la méthodologie de leur adoption, le processus a été vertueux, le maire ayant fait preuve d’une discipline « militaire » quant à son retrait au moment du vote des comptes administratifs. Il n’est pas hasardeux de penser que les tracas administratifs de 2019 aient eu un effet bénéfique sur le fonctionnement de l’assemblée délibérante…

Les lecteurs qui ont suivi les développements (  articles 5 et 6  ) précédents dédiés à la mise en œuvre de la nouvelle nomenclature « M57 » n’ont pu qu’apprécier qu’à partir de 2023, les comptes de gestion et compte administratif ne feront plus qu’un, sous l’appellation COMPTE FINANCIER UNIQUE (  CFU  ). En attendant, Hubert s’est efforcé de « jongler » avec ces deux comptes pour en livrer les informations les plus saillantes pour le lecteur.

Les comptes administratifs établis par le maire sont en tous points conformes aux comptes de gestion établis par le comptable public (  l’agent du Trésor  ) et ce, tant pour le compte principal de la commune que celui annexe des commerces de proximité ( boulangerie-pâtisserie/supérette ). Autrement dit la lecture comptable des documents établis par le maire ( comptes administratifs ) n’appelle pas d’observation particulière quant à la forme, ce qui est traditionnellement le cas dans toutes les collectivités territoriales. Ce suivi comptable ne peut qu’être salué même si les mérites en reviennent plutôt aux agents municipaux en charge de la tenue des comptes.

La lecture comptable des textes délibératifs nous donne à connaître que les comptes consolidés de l’exercice  2021 se soldent par un excèdent global d’exercice d’un peu plus de 184 000 €, se répartissant comme suit :

    • COMMUNE
    • Fonctionnement ( mouvements récurrents )       …………..         + 92 000 €
    • Investissement ( équipements et travaux.. .) …………………        + 105 000€
    • BUDGET ANNEXE ( Boulangerie/Pâtisserie et Supérette )
    • Fonctionnement ……………………………………………………           – 23 000 €
    • Investissement ………………………………………………………              +10 000€

En trompe l’œil, ces résultats cachent une réalité bien plus crue qu’il n’y paraît dès l’instant où « l’analyste » vient agréger les résultats cumulés des exercices antérieurs… y compris ceux du CCAS ( Centre Communal d’Action Sociale ). C’est à ce moment que cette comptabilité « bien tenue » se transforme en comptes « Potemkine » tant le manque de « ligne municipale » apparaît au grand jour…

Cette analyse « recto/verso » des finances communales donnera lieu à une série d’articles d’investigation en amont d’une explication de texte orale le moment venu. Hubert se rappelle ici ses lectures d’enfance et en particulier ce conte de Hans Christian Andersen « Les Habits Neufs de l’Empereur » ( 1837 ) qui a inspiré bon nombre de dramaturges mais peut-être aussi la gouvernance municipale de Festubert…

A SUIVRE…

 

 

 

 

 

Le TOUT A L’EGOUT à Festubert: c’est le début du commencement…( 3/3 )

3/3 – Une réunion qui témoigne de l’attente des concitoyens d’informations municipales et de leur sagesse quant à leurs demandes. A la table des animateurs le Maire et l’Adjoint délégué aux travaux bien silencieux, à peine un mot d’accueil.
Deux responsables de la CABBALR dans leur rôle de techniciens et deux représentants de la SADE dont le chef de projet bien au fait des travaux.

Hubert regrette quelques faiblesses dans l’organisation municipale de cette rencontre CITOYENNE. Une absence regrettable de présentation générale des objectifs municipaux dans ce domaine :

    • planification du déploiement de l’assainissement collectif sur tout le territoire
    • secteurs voués à être maintenus en assainissement non collectif…
    • les dispositions envisagées pour la collecte des eaux pluviales en milieu naturel (  courants et fossés  )
    • l’accompagnement municipal dans cette opération :
        • des moyens financiers municipaux complémentaires sont-ils prévus pour les travaux à entreprendre par les familles les plus modestes ?
        • des travaux d’aménagements spécifiques à la commune sont-ils prévus à l’occasion de cette 1ère tranche de travaux d’assainissement collectif?
            • enfouissement des réseaux ?
            • mobilités douce et partagée ?…

L’avant dernier point est fort heureusement travaillé ( modestement ) par quelques passionnés avec l’aide d’Ô FAIT HUBERT. Les développements précédents témoignent de la pertinence de leur travail à l’heure où CABBALR et commune de Festubert ne prennent pas en compte ces réseaux.

Enfin un petit clin d’œil à la gouvernance municipale pour les prochaines formations des élus. Une formation « Conduite de réunion » serait  aussi utile que les Power Point, les Tableurs, les Réseaux sociaux, la gestion du Stress, le Service d’Incendie et de Secours…
Il y est donné quelques ficelles pour réussir ce type de rendez-vous citoyen : mettre les participants à l’aise, poser la problématique, partir du général au particulier, prévoir un micro « dédié » pour les échanges… et en clôture, un petit verre de l’amitié (  c’est tout aussi bien que la feuille d’émargement  ) !

Mieux encore, une participation en nombre des conseillers municipaux aurait témoigné de leur sens du collectif et de leur attention à l’intérêt général

Un sujet passionnant donc comme tant d’autres. Hubert est impatient d’en lire le compte-rendu le plus complet dans le prochain/futur… bulletin municipal « officiel » ( oups ).
L’exercice s’avère d’ores et déjà difficile dès l’instant où l’adjointe en charge de la communication était absente à cette réunion…

Oh, oh, oh , Oh !!!!