Les statistiques c’est pas comme les antibiotiques… ou les résultats du dernier recensement de la population. ( 6/8 )

 Une population d’actifs de plus en plus mobiles, nomades même, aux statuts diversifiés et le plus souvent à temps partiel pour les femmes. Le caractère « résidentiel » ( dortoir ) de la commune se confirme ici.

Les emplois ( près de 600 )  sont majoritairement salariés pour plus de 85%. Parmi ceux-ci 18% sont à temps partiel ( plus de la moitié concerne les femmes ). Ces emplois salariés ( 85% ) appartiennent très largement à la catégorie des CDI ( contrat à durée indéterminée ) ou relèvent de la fonction publique ( emplois statutaires ). Pour le solde des emplois ( 15% ), ils appartiennent à la catégorie des non-salariés, principalement des indépendants.

Le travail à temps partiel ( choisi ou non ) se rééquilibre lentement. Un peu plus de 7% des hommes sont concernés ( contre 6% en 2008 ). Quant aux femmes, elles sont 28% à travailler à temps partiel alors qu’elles étaient plus de 31% en 2008.

Les actifs ont leur lieu de travail à l’extérieur de Festubert très majoritairement, pour plus de 90%. Le moyen de transport pour se rendre au travail est un véhicule à moteur personnel dans la même proportion. Le transport en commun est utilisé pour moins de 3%

La médiane du revenu disponible par unité de consommation ( ou niveau de vie ) est de  24 800 €, à comparer au revenu disponible médian d’un peu plus de 22 000 € sur la France métropolitaine. Autrement dit, les habitants de Festubert ont des revenus supérieurs à la moyenne des revenus en France et ce, de l’ordre de 10%. Ce constat objectif vient consolider la logique d’accession à la propriété sur Festubert… et la maigreur du secteur locatif laissé depuis de longues années, à la seule initiative privée.

A suivre