Le TOUT A L’EGOUT à Festubert: c’est le début du commencement…( 2/3 )

2/3 – Au-delà des désagréments temporaires du chantier, les riverains concernés auront quelques obligations à remplir et pas des moindres. Celles-ci pourront se traduire par des travaux et aménagements substantiels à l’intérieur de leur propriété.
Ils auront aussi à acquitter les taxes de droit commun de tout « raccordé/raccordable » au réseau d’assainissement collectif. Mais ces contraintes sont à comparer aux progrès engendrés pour notre environnement qui mérite quelques sacrifices…

Les travaux de raccordement des eaux usées vont se traduire pour les riverains par la mise en œuvre de déviation de canalisation ( tuyaux 100 ou 125 ), de démantèlement et/ou neutralisation des installations existants ( microstation, fosse septique, bac dégraisseur, plateau d’épandage… ). Les installations récentes peuvent rester en place jusqu’à leur dixième anniversaire.
Le cas échéant il pourra y avoir opportunité de muter une installation en cuve de stockage des eaux de pluie. Les travaux correspondants ( qu’il est possible de réaliser soi-même ) seront subventionnés à hauteur de 50% par l’Agence de l’Eau, dans une limite de travaux plafonnés à 1 200 € ( cas classique ) ou 3 600 € ( pour les situations complexes ). Factures de matériaux et/ou d’entreprise(s) devront être produites dans le respect d’un seuil de 200 €.
Pour les aménagements consécutifs aux eaux pluviales, ceux-ci sont aussi subventionnables à hauteur de 50% mais avec un plafond de travaux réduit à 800 €.

Indépendamment de ces travaux de raccordement, passé le délai de six mois susvisé, les riverains seront assujettis à la redevance d’assainissement de 1.90€ par m³ d’eau potable consommé et une redevance fixe annuelle de 35 €.
Par contre les riverains disposant d’une surface habitable inférieure à 114 m², échapperont à la Participation au Financement de l’Assainissement Collectif ( ex. Taxe de raccordement à l’égout ) et ce, par un « jeu d’écriture au sein de la CABBALR »… Au-delà de ce plafond de 114 m² habitables ( non compris garage, atelier… ), les riverains auront à acquitter cette taxe forfaitaire à raison de 14 €/m² ( dépassant les 114 m² ).
Il est ici possible de penser que ce dispositif d’assouplissement est en lien avec la mise en œuvre de la GEMAPI ( taxe additionnelle sur la taxe foncière ) depuis 2022.

En fin de réunion, la seconde tranche de travaux de la Grand-rue allant jusqu’au centre du village, a été annoncée sans trop de précision, d’ici un ou deux ans par la CABBALR.
Le dossier d’études correspondant est sur le point d’être transmis à l’Agence de l’Eau qui en a validé le financement. Les 940 mètres de la Grand-rue seront ainsi équipés d’un réseau d’assainissement collectif à échéance optimiste de 2024.
Pour les autres secteurs, rien n’a été dit… un silence qui en dit long.

A SUIVRE