Le TOUT A L’EGOUT à Festubert: c’est le début du commencement… (1/3 )

1/3 – La réunion qui s’est tenue hier soir à la salle des Fêtes de Festubert sur le thème des travaux d’assainissement collectif ( tout-à-l’égout ) a réuni bon nombre de la soixantaine de riverains concernés.
Il en ressort un démarrage des travaux ( entreprise SADE ) dans les prochaines semaines, en deux phases dont la singularité tient non seulement dans son premier coup de pioche mais aussi dans l’absence de création d’un réseau d’eau pluviale.
Les riverains ont été rassurés quant à l’accès de leur habitation durant le chantier. En revanche les déviations mises en œuvre risquent vite de montrer leur limite…

Près de 15 ans après la mise en service de la Station d’Épuration de Beuvry ( 2008 ), voilà que les premiers travaux d’assainissement collectif ( tout-à-l’égout ) vont démarrer à Festubert. 600 mètres de canalisations exclusivement dédiées à la collecte des eaux usées ( WC, salle de bain, cuisine, machine à laver… ) seront déployés au milieu du couloir droit de circulation de la grand-rue à partir de la limite de Cuinchy jusqu’au n° 587 ( y compris la rue du bois de Chocques ). Chacune des 60 habitations raccordables distribuées de part et d’autre de cette voie, sera équipée d’une boîte de branchement ( puisard ) en limite domaine public/domaine privé.
Le coût de ces travaux est estimé à un peu moins de 600 000 €, supportés pour moitié par la CABBALR ( Communauté d’Agglo. Béthune-Bruay, Artois Lys Romane ) et l’Agence de l’Eau. Autrement dit, leur financement repose dans la même proportion sur les contribuables et sur les consommateurs d’eau… Au regard de ces chiffres, cette opération apparaît bien modeste. Leur coût est à peine supérieur à la supérette en cours de construction et alors que les enjeux ne sont pas de même envergure…

Le démarrage du chantier est annoncé aux alentours du 20 juin prochain, pour une durée de cinq mois, avec un arrêt de chantier de 3 semaines du 1er au 19 août. Le point de départ des travaux est fixé de la rue Parrain jusqu’à la ferme « Lombard » ( juin/juillet ), y compris la réfection de chaussée.
La deuxième phase repartira de cette même rue Parrain jusqu’à Cuinchy. A l’extrémité de cette première tranche ( ferme Lombard ) sera installée une station de relevage pneumatique.

Durant toute la durée du chantier, la circulation sera interdite sur tout le tronçon en travaux. Une déviation ( par Givenchy ) sur un autre  axe départemental a été notifiée à l’ensemble de la population.
Les riverains pourront accéder à leur habitation avec quelques restrictions résultant du déploiement de chantier ( matin tôt, le soir après 17 heures et le WE ).
Les échanges en fin de réunion laissent percevoir la mise en œuvre de quelques chemins de traverse connus des habitants de Festubert. Ceux-ci risquent vite de se transformer en désagréments pour les riverains des voies concernées.
Étonnamment, cette séquence d’échanges n’a pas donné lieu à intervention du maire et de l’adjoint délégué aux travaux, ceux-ci étant comme « étrangers » à l’affaire…  Ils n’ont proposé aucun compromis ou alternative alors que le « barreau » déjà suggéré par quelques-uns – rue des Cuveliers/rue du Plantin/rue Capitte – risque de se transformer en « bourreau » de tranquillité…

Quant aux services publics qui emprunteront  cette voie en travaux, ils feront l’objet d’aménagements. Pour l’enlèvement des déchets, les véhicules correspondants passeront hors horaires de chantier, les transports en commun TADAO auront des itinéraires modifiés. En revanche les transports scolaires ne subissent pas de modification.

Passé le délai de six mois après l’achèvement des travaux ( y compris installation des boîtes de branchement individuel ), les riverains auront un délai maximum de deux ans pour rejeter OBLIGATOIREMENT leurs eaux usées dans ces nouveaux collecteurs. Une exception pour les propriétaires d’une installation de moins de dix ans : ce n’est qu’au terme de ce délai de 10 ans que les mêmes obligations pèseront sur eux.
Pour ce qui est des eaux pluviales issues de leur toiture, terrasse et autres installations…, les riverains doivent en faire leur affaire ( oups ). En aucun cas ces eaux pluviales ne peuvent être rejetées dans les installations dédiées aux eaux usées.
En conséquence, ces eaux pluviales devront toujours être rejetées comme à l’existant ( en fossé mitoyen, en citerne de stockage… ) bref chacun doit se débrouiller sur sa parcelle… Ce point risque de créer quelques difficultés techniques pour lesquelles la CABBALR s’est engagée à remplir son rôle de conseil.
L’inventaire et la réflexion entreprises par un groupe de travail « informel » avec l’appui d’Ô FAIT HUBERT sur le thème des courants et fossés, trouve ici encore toute sa pertinence…

A SUIVRE…