Le conseil municipal du 9 juin 2021 au fil de l’Ô : un ordre du jour d’une douzaine de points et un observateur pris en otage… sans délicatesse aucune. ( 3/7)

Toujours un chapitre dédié à de « l’intendance administrative » même si la question du commerce ambulant dévoile une absence supplémentaire de stratégie communale

Des remboursements d’assurance pour un peu plus de 4 000€ à la suite de deux sinistres au cours du 1er trimestre 2021. Rien n’est dit quant aux montants des dégâts ( et réparations ) et pas davantage d’une éventuelle franchise… Ici encore Hubert s’étonne de ce point délibératif alors qu’un simple compte-rendu du maire est conforme au droit au regard des délégations qui lui ont été données par l’assemblée délibérante.

Cette délibération a été adoptée à l’unanimité.

Une délibération qui ne manque pas de sel… Le conseil municipal a étendu aux « foods-trucks » (le maire a découvert le concept lors de l’entretien avec le demandeur – un ancien de chez Bridgestone…)  le droit de place de 4 €/jour pour les ventes ambulantes qui s’installent sur le domaine public communal. Une singularité de plus à Festubert à double titre :

    • un droit de place de 4 € qui remonte à 2001 ( 20ans! );
    • le commerce ambulant se limite aux pizzas, aux frites et maintenant « food-trucks »… alors qu’il y a quelques années ( 2015 ? ) un commerce ambulant de poulets rôtis s’était installé en face de l’église le dimanche matin ( sans délibération particulière… ).

Quel est l’intérêt de réclamer 4€ ( non ajustés depuis 20 ans ) à des commerçants non sédentaires qui plus est, en période de crise sanitaire ? Bon nombre de communes ont au contraire offert la gratuité depuis la pandémie…

Quel sort réservera la municipalité aux restaurateurs qui voudront mettre en œuvre une formule de repas à emporter à partir de l’espace public, comme cela s’est fait dans d’autres communes du Béthunois et Bruaysis…? Même chose pour celui ou celle qui voudra vendre des tissus, de la vaisselle, des légumes… des crèmes glacées… ?

Autrement dit, n’était-il pas plus simple de mettre fin à un dispositif obsolète pour afficher clairement une gratuité non réductrice. La redynamisation du commerce local passe aussi par là…

Une délibération adoptée à l’unanimité malgré tout.

Les achats de gerbes municipales ont donné lieu à une nouvelle délibération fixant désormais un cadre pour leur achat ainsi que le montant plafond ( 60€ ). Un progrès par rapport aux usages antérieurement en vigueur, où le conseil municipal validait chaque achat de gerbe…

Sauf que l’énumération des « attributaires » est réductrice ainsi que son montant.  Tout aussi réductrices, les circonstances de cet achat… Rien en cas de mariage, de naissance, de performances sportives, d’engagement bénévole… Rien n’est dit quant aux petits fours, pétillants, jus de fruits… Bref la municipalité se lie le mains inutilement ( ou alors c’est un harakiri ).

Pour tout ce qui a trait aux dépenses « FÊTES et CEREMONIES », il est d’usage depuis 2014 – Chambre Régionale des Comptes Languedoc-Roussillon ( Commune de Vandargues ) – de prendre une délibération fixant le cadre ( large ) des circonstances d’engagement de dépenses imputables à cette rubrique ( réf: délibération Valenciennes Métropole – 15 octobre 2020 ). Il ne peut être que recommandé à la gouvernance municipale de revoir également sa copie dans cette matière.

Mais un autre schéma existe : plus transparent celui-ci. Il a trait aux frais de représentation du maire… Étant plus contraignant, il est aisé de comprendre que cette voie n’a pas été explorée par la municipalité… Et dire que les indemnités aux élus, ont été mises en œuvre pour compenser leurs « faux-frais » auxquels ils faisaient face… (paiement sur leurs deniers personnels de verres dans un bistrot, fleurs pour des mariages…).
Le temps a effacé ce principe: il est tellement enfoui que le conseil municipal  ne s’est pas gêné pour augmenter de 20% en début de mandat (07/2020) les indemnités du maire et de ses adjoints.

Cette délibération a été adoptée à l’unanimité.

A suivre