Le conseil municipal du 9 juin 2021 au fil de l’Ô : un ordre du jour d’une douzaine de points et un observateur pris en otage… sans délicatesse aucune. ( 1/7)

Ce conseil municipal « d’avant les vacances » est sorti du bois tel un lycanthrope dans une fiction. Non pour dévorer tout un ordre du jour bien maigre ( une douzaine de points ). Tout au contraire, celui-ci avait choisi sa proie et il est vrai que le festin s’annonçait gargantuesque, puisqu’il s’agissait d’avaler Ô FAIT HUBERT, du moins ses serviteurs « troublions ».
Un article sera spécialement dédié sur ce point qui restera dans les annales du conseil municipal de Festubert. Pour les autres points, ceux-ci ont trait essentiellement à l’administration communale à l’exception de la question du remboursement de frais aux maire, adjoint(e)s et conseillers municipaux…

 Un ordre du jour quelque peu réaménagé afin de permettre au cabinet d’architecture de présenter les résultats de la mise en concurrence (appel d’offres) relatif à l’extension de la garderie scolaire dès l’ouverture de la séance du conseil municipal. Rien d’étonnant tant l’ordonnancement de ce conseil municipal est comme à l’accoutumée, anachronique.

En avant-propos, Hubert ne peut que souligner l’intervention de ce cabinet d’architecture en cours de séance du conseil municipal. Pourquoi ne pas adopter la même pratique pour d’autres sujets tels que le subventionnement aux associations et ainsi permettre à leurs représentants d’exposer leur projet et demande de subventionnement municipal… Pour tout dire il serait tout aussi à propos de mettre en œuvre cet usage en commissions municipales… Hubert reviendra bien évidemment sur ce point particulier.

Cette opération d’extension de la garderie scolaire a été scindée en 8 lots,  tous attribués, parfois dans la douleur, pour un montant d’un peu plus de 300 000€ TTC. Le déroulé de l’architecte démontre l’archaïsme déjà dénoncé par Hubert de la mise en concurrence de ces travaux.
Pour le lot menuiserie : 1 seule réponse initiale mais 5 après relance… Pour le lot carrelage/faïence : pas de réponse initiale et pas davantage après relances sauf en ultime minute … Globalement, il n’y a eu que 3 réponses au mieux et le plus souvent 2 réponses pour les lots « fructueux ». Une mise en concurrence tuée par son excès de formalisme donc, qui fait perdre beaucoup de temps et surtout qui ne déclenche pas d’intérêt de l’artisanat local… D’autres processus existent, plus dynamiques et qui permettent des échanges entre le donneur d’ordre ( maître d’ouvrage ou son représentant ) et les candidats aux travaux. Par ailleurs les marchés de travaux ne prévoient aucune clause d’insertion et pas davantage de clause environnementale : des marchés publics du siècle dernier en somme.

La mise au vote autorisant le maire à signer les marchés correspondants est toujours aussi étonnante et en dehors des clous au regard du droit… Sans doute que la gouvernance municipale pense que ce procédé « ne mange pas de pain » : à quoi bon avoir donné délégation au maire dans ce domaine comme dans tant d’autres… La majorité municipale a voté « d’une seule voix » pour la signature de ces 8 marchés publics alors que la minorité s’est abstenue.

Il reste un peu moins de deux mois d’été à ces entreprises pour livrer ce bâtiment « clef sur porte » pour la prochaine rentrée des classes comme annoncé par l’adjoint délégué aux travaux lors d’une séance précédente. Hubert rappelle ici que l’avant dernière annonce de cet adjoint plaçait le curseur de livraison de la garderie scolaire ( et de la supérette ) à la rentrée de septembre 2021… Sur ce point l’équipe municipale a été bien silencieuse…

A suivre