Gouvernance municipale à Festubert: on préfère les Charentaises aux Brodequins… Qu’il est difficile de vivre avec son temps.

A la suite d’un incident malheureux ( altercation avec des Gens du Voyage ) dans une commune voisine du SIVOM de l’Artois ( 13 communes/40 000 habitants ), impliquant le maire de cette commune  et un de ses adjoints, le maire de la commune de Festubert n’a pas manqué l’occasion de s’exprimer sur les ondes et par voie de presse écrite.
Par ces interventions, l’auditeur et le lecteur comprend que le maire de Festubert déplace la problématique sur un terrain plus local

Dans une déclaration sur France Bleu Nord – lundi 18 octobre 2021 – 8 hres – ( qu’il est possible de réécouter en replay ), il indique que depuis sa prise de fonction en  1999, nous sommes passés ( en près de 25 ans ) d’un rôle ( de maire ) relativement PÉNARD ( oups ! ), à une exposition aux réseaux sociaux qui sont autant de déversoirs de HAINE
A-t-il en tête un réseau social en particulier ou s’agit-il d’une généralité ? Dans cette dernière hypothèse, il est possible de s’interroger sur l’adéquation de ses propos avec les pratiques municipales… La commune de Festubert n’est-elle pas elle-même détentrice d’une page Facebook « Groupe Ville de Festubert Officiel »…

Quant à ses déclarations à la presse écrite – Voix du Nord du 16 octobre 2021 – Edition Béthune/Bruay – page 12 – elles sont d’une particulière intensité :   « Le respect d’antan a complètement disparu … Et les réseaux sociaux y sont pour beaucoup. Va-t-on attendre qu’il y ait des assassinats pour réagir ? « 

Bien évidemment l’association Ô FAIT HUBERT ne peut que dénoncer toute agression envers celles et ceux en charge de l’autorité publique ou des services publics : les élus,  mais tout autant les personnels enseignants, les personnels médicaux, les forces de l’ordre, les sapeurs pompiers… et bien d’autres.

Mais ces mêmes acteurs publics locaux ont aussi des devoirs vis-à-vis des concitoyens : liberté d’expression, droit à l’information, droit de réunion… contreparties incontournables d’une démocratie locale apaisée et dynamique. Autrement dit, les droits et devoirs doivent être partagés et équilibrés !

Hubert espère que la motion qui sera proposée au prochain conseil municipal de Festubert consécutivement à cette triste affaire, s’affranchira du texte commun pour s’engager dans un dialogue actif avec les concitoyens. Le respect mutuel ne se revendique pas uniquement sous les « Ors de la République  » ( Préfecture, bureau du 1er Ministre… ),  mais il se pratique au quotidien, hors du temps des élections…