École de Festubert: « DO NOT DISTURB » – maire et adjointe cherchent des TOILETTES A ROULETTES …(2/2 )

2/2 – Devant les difficultés de la situation, le maire et l’adjointe déléguée aux affaires scolaires tentent de faire diversion. Une technique de câlinothérapie usée comme les cordes d’un vieux gréement qui ne convainc personne semble-t-il, pas même leurs auteurs.
D’autant que le maître des horloges ajuste les temporalités en fonction des circonstances. La réalité est malheureusement plus cruelle : absence de projets pour l’école, absence de trajectoire financière, gestion à la petite semaine… Les parents d’élèves semblent fatigués de promesses ou de temporisations sans lendemain.

Pour justifier l’inertie municipale, le maire fait un inventaire ( non exhaustif ) des dépenses communales, sans lien le plus souvent, avec les problématiques de l’école. Il se raccroche ici aux chantiers en cours d’achèvement de la garderie et de la supérette et celui à venir de l’église.
Autrement dit, l’école attendra son tour dès l’instant où elle ne constitue pas une priorité pour la gouvernance municipale. Les propos du maire sont particulièrement évocateurs : « Même si l’école est évidemment importante, nous devons avoir un équilibre dans les investissements de la commune » ( sic ). Les enfants et leurs parents attendront donc la mise en place des boîtes de petits pois dans la supérette communale et la réfection des joints de maçonnerie des murs de l’église… avant l’engagement d’une action en profondeur à l’école. Pas sûr que les parents « frondeurs » apprécient cet argumentaire quelque peu provocateur, faisant peu de cas des conditions matérielles dans l’éducation des 125 enfants qui fréquentent l’école.

Parmi les argumentaires avancés par la gouvernance municipale, on retrouve le classique « On ne peut pas tout faire du jour au lendemain » ( oups ). Aurait-elle oubliée que le premier magistrat est aux affaires municipales depuis une trentaine d’années ? Que l’équipe est installée depuis deux ans déjà… Aurait-elle oublié les cagnottes municipales de plus d’1 million d’€ qui dorment dans les caisses du Trésor Public depuis plus de dix ans….
Aurait-elle oublié son sparadrap indemnitaire collé dès le lendemain de son installation, en s’octroyant une augmentation de 20% ! Sans scrupule ni état d’âme, et sans davantage de délai de réflexion, les maire et adjoint(e)s se sont attribués des indemnités mensuelles respectives de 2 600 € ( dont CABBALR et SIZIAF pour le maire ) et 700 €… soit plus de 70 000 € d’enveloppe budgétaire annuelle dédiée à leur « rémunération » ou 420 000 € sur le temps d’un mandat.
A lire ces chiffres, les parents d’élèves pourront imaginer le meilleur pour les toilettes scolaires en cours de réflexion dans un énième comité « Théodule » sans doute…

Déficit de communication, absence de réponse écrite aux lettres de parents d’élèves et bien d’autres pétitionnaires, un logiciel de gouvernance rigide et usé par le temps… ne favorisent guère un dialogue constructif entre les parents d’élèves et la municipalité.
Ô FAIT HUBERT – Association Citoyenne – est bien évidemment disponible pour jouer un rôle de médiation dans cette malheureuse affaire. Les enfants, leurs parents, le corps enseignant et les agents municipaux à leurs côtés méritent une attention sans borne.

Hubert est impatient de lire la version municipale de ce soubresaut scolaire dans le prochain/futur bulletin officiel attendu depuis de longs mois ; la dernière publication ayant été livrée aux citoyens comme les mages ont apporté l’or, la myrrhe et l’encens à la Divinité…
En attendant Hubert suggère à la municipalité d’accoler au blason historique de Festubert, l’héraldique de la commune de CLOCHEMERLE-EN-ARTOIS