Conseil Municipal du 30 septembre 2024 : un maigre QUARTERON autour du Président de Séance…2/4

2/4  – Trois affidé(e)s sont présent(e)s à cette séance ainsi qu’une par procuration, avec à leurs côtés une conseillère municipale appartenant à la majorité municipale mais avec sans doute, une proximité mieux discernée. Toujours est-il que ce QUARTERON, non pas de généraux mais de conseillers municipaux rangés, a eu à connaître  trois points délibératifs lors de ce conseil municipal de « rebond ».
Quant au compte-rendu des décisions prises par le Maire, ce dernier a chaussé les « bottes de sept lieues » pour ne pas avoir à détailler les accords passés en vue de remettre en mouvement le STAND de TIR de Festubert, endormi depuis plus de six ans maintenant après de lourds travaux… Cette discrétion laisse deviner en elle-même la singularité de son contenu.
Enfin le cordage de la raquette municipale est toujours aussi distendu ( troué même ), la gouvernance municipale se gardant de revenir notamment sur les Zones d’Accélération des Énergies Renouvelables ( ZAeR ), le Schéma de Cohérence Territoriale ( SCOT ), le Plan Local d’Urbanisme Intercommunal et de l’Habitat ( PLUiH ), la 2ème phase de l’Assainissement collectif ( Grand’rue jusqu’à la résidence du Trottin ), le chantier de l’Eglise Notre-Dame ( travaux intérieurs ), le Plan de Circulation ( lutte contre la vitesse excessive ) dans le Village, le déploiement de la Vidéo-Protection, la GRATUITÉ de la Bibliothèque … et d’autres sujets en panne…

Premier point central de ce conseil municipal, le retrait de la commune d’Annequin du Syndicat Intercommunal à Vocation Multiple ( SIVOM ) de l’Artois, n’a pas donné lieu aux débats qu’il méritait. Le maire en a fait une rapide présentation, empruntant ses habituels raccourcis, estimant sans doute tout autre propos superflu. Il indique que le retrait a fait l’objet ( après de longs mois d’atermoiements ) d’un accord réciproque entre cette commune et le SIVOM de l’Artois, sans indiquer que celui-ci est un passage obligé dans une procédure « amiable ». Il fait rapidement référence à l’ÉTUDE d’IMPACT qui a permis de bâtir l’accord précité mais en se cantonnant à livrer  quelques informations incomplètes.
Le protocole correspondant qui formalise ce DÉPART d’Annequin, débouche sur le transfert ( mutation ) de deux agents ( volontaires en priorité ) des espaces verts du SIVOM de l’Artois vers Annequin. Un dénombrement ( logique ) basé sur le poids démographique de cette commune, comparé à l’ensemble de population des 13 communes ( 40 000hab ) de cette Interco. Deux autres répartitions de charges ont été actées. La première intéresse les charges d’emprunt pour la construction du Commissariat de Police Nationale installé sur la commune d’Haisnes ( en face du Centre de Secours ), dont la dernière échéance est fixée en 2028. La commune d’Annequin s’est engagée à couvrir financièrement sa part dans les remboursements résiduels.
Il en est de même pour ce qui est devenu le Serpent de mer du SIVOM de l’Artois : le site « Les Marnières« . Anciennes décharges confiées au Groupe Eiffage pour sa réhabilitation ( exploitation ), ce site a donné lieu à de nombreuses critiques de la part de la Chambre Régionale de Comptes ( CRC ) dans son dernier rapport ( octobre 2022 ). Véritable épine dans le pied de cette Interco., cette dernière y a même affecté son ancien Directeur Général des Services ( DGS  ), pour trouver une issue à ce dossier. Vieux de 25 ans ( décharge de 1976 à 1999 ), soumis à des prescriptions fortes de protection de l’Environnement ( eaux souterraines, paysage, faune, flore… ), ce site n’a pas donné lieu à toutes les attentions requises jusqu’à ce jour. La commune d’Annequin s’est également engagée à couvrir les charges correspondantes jusqu’en 2028 ( Hubert ne peut en dire davantage faute de connaître plus précisément ce dossier ). Ce dossier est une véritable « poudrière » ( du nom de l’ancienne activité industrielle avant l’installation du SIVOM de l’Artois ), qui réclame du temps et des compétences. La personne en charge de celui-ci aura beaucoup à faire.

Le maire aborde ensuite l’accord financier de ce retrait communal par le petit bout de la « lorgnette ». Toutes les créances depuis le second semestre 2022 ont été acquittées par la commune d’Annequin, soit une somme d’un peu moins de 113 000 €. En conséquence il propose à ses quatre collègues de suivre SON avis favorable quant au retrait d’Annequin. Ses quatre collègues l’ont suivi « comme un seul homme  » sans émettre de curiosité particulière…
le maire a néanmoins cru utile de préciser que ce retrait NE SIGNIFIE PAS LA FIN ( oups ) du SIVOM de l’Artois. S’agit-il d’une CONVICTION ou une manière de NIER LA REALITÉ ? Toujours est-il qu’il s’est bien gardé de faire une lecture exhaustive de l’étude d’impact ( conséquences, coûts, ressources humaines, compétences ( espaces verts, éclairage public… ), frais fixes de structure, capitaux immobilisés… ).
Sans être en sa possession, Hubert a quelque doute quant à l’optimisme du maire de Festubert dans cette affaire. Frappe en effet à la porte de sortie la commune d’Auchy-les-Mines et bientôt sans doute, celle de Violaines… Comment dès lors, imaginer un sauvetage de cette Interco. dans le cadre du plan financier décennal ( doublement des cotisations communales dans les dix ans qui viennent pour les communes les plus « petites » ) mis en œuvre voilà seulement quelques mois et déjà décrié ?
L’essentiel est donc resté sous le boisseau, volontairement ou par manque d’intérêt ?  En toute hypothèse, cette affaire méritait mieux que trois minutes d’exposé sans débat… Cette stratégie de l’esquive est regrettable et coûtera cher le moment venu. A moins que le salut du SIVOM de l’Artois ne vienne de la CABBALR ( Agglo. ). Certains de ses délégués défendent toujours l’idée d’une reprise du « passif » Des Marnières par cette dernière… Sans doute une vieille lune…

À suivre…