Conseil municipal du 27 septembre : 45 minutes chrono et une délibération bien encombrante… (9/9)

9/9 – Il y a des trous dont on se passerait bien, en particulier ceux de la raquette municipale. A moins que le tamis ne soit volontairement assoupli pour laisser passer les sujets qui fâchent. Pas improbable au regard des différents sujets non abordés au cours de ce conseil municipal du 27 septembre dernier.
Comme si le dicton populaire « Moins on en dit mieux on se porte » était la tasse de thé de la gouvernance municipale.

2 – Le SIVOM du Béthunois ( cantine, centres aérés, 3ème âge… ). C’est l’archétype de l’intercommunalité à la carte. La commune de Festubert est dedans sans y être tout à fait. C’est le cas avec la cantine et l’achat de pain en direct par la commune. Que fera-t-elle au 1er décembre prochain ? Fera-t-elle travailler un autre boulanger du secteur, la supérette ou demandera-t-elle au SIVOM de prendre le relais ? Et ce en dehors de tout débat au conseil municipal  ?

Le curage des fossés prévu rues Parrain, Malvaux et Trottin. Malgré le transfert de cette compétence à ce syndicat, la commune de Festubert continue comme si de rien n’était. Outre son irrégularité, cette manière de faire est à contre courant de la démarche de MUTUALISATION entre les communes…

Le Service d’Aide et d’Accompagnement à Domicile ( SAAD ). Six mois après l’adhésion de Festubert à cette compétence pour les personnes fragiles et les aînés, voilà que cette intercommunalité fait le choix de mettre en suspens ce service ( sauf à Béthune – oups ) pour raison budgétaire. Qu’en est-il de la situation des Festubertines et Festubertins ? Aucune conséquence diront les plus optimistes, le SIVOM garantissant les transferts de prise en charge sur des structures associatives. Mais que dire de cette adhésion alors que les comptes sont dans le ROUGE depuis des années. Gouvernance et conseil municipal auraient-ils fait ce choix « à l’aveugle », sans regarder les comptes ?

Hubert reviendra sur ces sujets essentiels pour les années qui viennent tant leurs périmètres juridique  et financier sont importants. Une entrevue récente d’Hubert avec deux représentants du SIVOM du Béthunois et grand renfort de moyens informatiques, vient étayer sa circonspection sur les usages en cours… Une publication spécifique y sera prochainement consacrée.

D) L’ECLAIRAGE PUBLIC. Voilà plus d’un an, le maire avait annoncé la mise à l’étude de l’opportunité ou non d’interrompre l’éclairage public ( au moment de la flambée des prix de l’électricité ) au cours d’une partie de la nuit dans le village. Ici encore, aucun retour, aucun rapport d’étape et pas davantage de consultation de la population… Faut-il en déduire une abondance budgétaire ? Un manque de sensibilité à la faune et la flore ? Ou plus simplement une volonté de ne « surtout rien changer »… ?

E) L’ORGANIGRAMME MUNICIPAL. Au conseil municipal de juin dernier, par suite du départ d’un agent communal permanent, le maire avait annoncé une réflexion quant aux effectifs municipaux avant d’apprécier l’opportunité ou non de remplacer ce personnel parti. Fort de son expérience de vice-président délégué aux ressources humaines au SIZIAF, le maire ne pouvait conduire pareille réflexion que dans un court délai. Malgré cela, rien n’a filtré sur cette thématique… qui reste toujours dans le giron du « domaine réservé »… Au mieux apprend-on par le VIVRE A FESTUBERT d’octobre 2023 (réceptionné le 30), que le village fait appel à un « Dir.com. » pour rédiger sa brochure municipale. Cette dernière fera l’objet d’une analyse exhaustive d’Hubert…

F) JARDIN PARTAGÉ de la rue de la Veine. A la veille d’une saison automnale propice à la mise en œuvre de ce projet, dans les tuyaux depuis de longues années, ce sujet se transforme au fil des ans, non pas en citrouille mais en nouvelle Arlésienne. Il n’est apparemment plus question de clôturer l’espace ( annoncé il y a deux ans ), d’y installer des « cabanons », des récupérateurs d’eau, de créations d’allées, de délimitation de parcellaires… A moins que ce projet ait été mis sur des roulettes pour une éclosion dans un endroit encore tenu secret ?

G) La MAISON de la COLOMBOPHILIE. Certes d’initiative privée, l’installation du siège de la Fédération  Nationale correspondante, Sèche Rue, méritait assurément quelques commentaires. Appelée à devenir un lieu « phare » à Festubert, avec la création d’un Musée interactif, d’un pigeonnier des temps modernes, d’un estaminet, de salles de réunions… et des concours de niveaux National, Européen et International… ces affichages laissent de marbre la gouvernance municipale. L’absence de concertation avec les riverains, en amont du feu vert municipal donné pour cette implantation, motive-t-elle ce mutisme? Un silence bien regrettable alors que notre village est appelé à RAYONNER bien au-delà de nos frontières… Quant aux possibles fragilités d’une telle installation, plutôt que de les ignorer il est bien plus utile de les affronter pour les surmonter

Fin