Conseil municipal du 27 septembre : 45 minutes chrono et une délibération bien encombrante… (8/9)

8/9  – Il y a des trous dont on se passerait bien, en particulier ceux de la raquette municipale. A moins que le tamis ne soit volontairement assoupli pour laisser passer les sujets qui fâchent. Pas improbable au regard des différents sujets non abordés au cours de ce conseil municipal du 27 septembre dernier.

Comme si le dicton populaire « Moins on en dit mieux on se porte » était la tasse de thé de la gouvernance municipale.

 A) La BOULANERIE-PATISSERIE communale. Alors que l’exploitant actuel va baisser le rideau au 30 novembre prochain, rien n’est dit quant à la reprise de ce service public municipal. Il est peu probable qu’un nouvel exploitant s’y installe dans la foulée de cette fermeture dès l’instant où le fonds de commerce n’a pas donné lieu à cession. Qu’en est-il de la proposition de l’exploitant en place, d’occuper la seule partie contemporaine ( outils de fabrication et de vente ) pour faire face à l’augmentation de son activité de production de pain BIO pour les collèges et lycées… et moyennant un loyer adapté ( hors ancien presbytère )?

Qu’est devenu le pacte conclu entre le maire et un boulanger voisin pour une reprise de ce commerce ? Serait-il « sanctionné » d’avoir été trop bavard ? Si c’est le cas, Hubert lui aura épargné bien des désillusions…

Au final, la réponse est dans SOS VILLAGE sponsorisé par Martin Bouygues ( TF1 ). Une annonce vient d’être diffusée au 25 octobre 2023 portant avis de recherche active ( oups ) d’un repreneur… Le péril est-il à nos portes alors que le bail est dénoncé depuis plus de six mois…? L’affaire est en tout cas suffisamment sérieuse, pour être entre les mains d’un collaborateur municipal et non d’un élu délégué au commerce… En revanche l’annonce ne précise pas si les candidats devront proposer du pain blanc.

A quand un plan de relance de cet équipement municipal rebaptisé improprement « location immobilière » par la gouvernance municipale. Au-delà de l’apurement du PASSIF de près de 400 000 € ( déficit cumulé depuis plus de 15 ans ), quelle stratégie commerciale pour demain ? Cette question est d’autant plus pertinente depuis l’arrivée ( 11/2022 ) de la supérette après l’épicerie annoncée et qui est appelée à élargir ses activités, au-delà du « pain et des jeux », à la CIVETTE ( vente de tabac )… À moins que la proposition d’Ô FAIT HUBERT de muter cet équipement ( la boulangerie-pâtisserie… ) en TIERS-LIEU n’ait trouvé quelque écho par des visiteurs du soir au « château »…

B) Les TRAVAUX DE L’EGLISE NOTRE-DAME. Pas un mot sur ce chantier à 800 000 € qui a démarré en décembre 2022. Chantier programmé sur 16 mois, son achèvement doit logiquement intervenir à la fin du mois de mars prochain. Il est peu probable que le calendrier contractuel soit tenu au regard de l’avancée du chantier à ce jour…
Travaux imprévus, difficultés de mises en œuvre … ont sans doute eu raison de l’optimisme initial. À moins que ce ne soit le résultat d’hésitations municipales quant au lancement « officiel » de la 2ème tranche ( réf. les annonces du maire par voie de presse en contradiction avec sa dernière « feuille de chou »… ). Cette absence de commentaires, d’explications… est bien dommage d’autant que ce chantier donne un résultat quasi conforme aux annonces mais sans relief.

C) Les INTERCOMMUNALITES facultatives. SIVOM de l’Artois et SIVOM du Béthunois n’ont donné lieu à aucun commentaire de la part de l’élu délégué ( le Maire ) au sein des instances gouvernantes correspondantes. Et pourtant l’actualité de ces derniers mois et dernières semaines ( Réf. Facebook Ô FAIT HUBERT ) ne manquent pas à leur sujet. Ces deux interco. sont à n’en pas douter, des ENJEUX cruciaux pour notre village sur les court, moyen et long terme.

1 – Le SIVOM de l’Artois ( tonte des pelouses, éclairage public.. ) traverse la crise de la « cinquantaine ». Sur les treize communes membres ( dont Festubert ), cinq d’entre elles ont leur valise sur le quai de la gare… La réforme des statuts et la révision des clefs de répartition financière entre les membres ont scellé la détermination de ces dernières. Un doublement des contributions des villages est annoncé à échéance des dix prochaines années ( +10%/an ). De 45 000 € par an, Festubert passera à terme à 90 000 € minimum. Cette contribution étant fiscalisée à Festubert, les contribuables n’ont qu’à bien se tenir.

À suivre…