Conseil municipal du 20 décembre 2023: un isoloir bien commode pour « jeter le bébé avec l’eau du bain »…(5/9 )

5/9  – Le troisième point de ce conseil municipal a trait à l’ouverture « anticipée » de crédits d’investissement pour 2024. Un procédé dérogatoire coutumier à Festubert, consécutif au vote décalé du budget postérieurement au 31 décembre de chaque année. Par cette méthode, la gouvernance municipale assure ainsi la continuité dans les dépenses d’investissement mais pas de la meilleure manière.
Sans la moindre explication, le conseil municipal maintient ainsi les MAINS LIBRES au maire pour engager près de 190 000 € de travaux et achats d’équipements supplémentaires, représentant la bagatelle du quart des crédits ouverts l’année écoulée. Au-delà de la technique budgétaire, cette question renvoie au chantier de l’Église communale NOTRE-DAME…

Dès l’instant où la gouvernance municipale s’accroche à l’usage suranné du vote du budget primitif annuel entre les 1er janvier et le 31 mars de l’année considérée ( 2024 ), il lui faut mettre en œuvre un « palliatif » visant à garantir la continuité des opérations d’investissement postérieurement au 31 décembre écoulé. Par la technique de l’ouverture de crédits de dépenses anticipée, dans la limite du quart de ceux votés l’année précédente ( 2023 ), le maire est ainsi en capacité de payer les entreprises travaillant sur les chantiers municipaux ou de commander des équipements nouveaux.

C’est ainsi que le conseil municipal a ouvert à « l’aveugle », dans la quotité maximale autorisée,  des crédits à hauteur de 190 000 €. Aucune explication n’a été donnée à l’assemblée délibérante ( ni au public du reste ), quant à l’utilisation envisagée de ces crédits. Une façon de faire regrettable, contraire à la transparence des comptes et au « fléchage » des opérations de la commune de Festubert.

Malgré cette faiblesse, Hubert a une petite idée de cette nécessité d’ouverture de crédits supplémentaires anticipée. Il est probable que les travaux de l’église communale NOTRE-DAME, dont le coût global initial avoisine 800 000 € TTC ( travaux + maîtrise d’œuvre ), nécessitent des crédits complémentaires substantiels. Pour s’en convaincre il suffit de s’intéresser au chantier en cours sur les maçonneries de la façade « Est ». Les travaux consistent désormais sur les parties initialement enduites, à de la déconstruction des maçonneries avant la mise en œuvre d’un nouvel appareillage… Il en est de même pour ce qui est du traitement de la mérule à l’intérieur de la Sacristie…
Autant dire des plus-values non négligeables qui s’annoncent, sans le moindre débat ni la moindre explication au cours de cette séance du conseil municipal. Un mutisme du maire qui pilote personnellement ce chantier ( oups ) qui en dit long sur sa gêne pour un chantier qui devient « pharaonique« .

Le silence est redevenu la règle pour cette opération emblématique alors que voilà quelques mois, le maire « bâtisseur » n’hésitait pas à se féliciter de l’avancée de ce chantier : les délais étaient plus que « tenus » si bien que la deuxième tranche était lancée dans la foulée avec un calendrier anticipé ( feuille de chou – juin 2023 )…
Le scénario semble s’assombrir aujourd’hui dès l’instant où l’achèvement contractuel de ce chantier est fixé à la fin du mois de mars prochain ( terme des 16 mois )… Onze semaines restantes pour mener à bien l’ensemble de cette opération : un pari d’ores et déjà perdu. La façade « Ouest n’a pas été entreprise, ni la toiture nord, ni les collecteurs d’eau pluviales, ni la réparation de la grande « Verrière Est » blessée au cours des travaux, ni les Fonts Baptismaux, ni le traitement de la mérule dans la Sacristie…

Afin de vérifier les informations livrées dans la présente publication, l’hologramme d’Hubert va solliciter de la gouvernance municipale, les avenants aux marchés de travaux portant ajustement des coûts et des délais…

Le chantier de notre Église NOTRE-DAME sera-t-il terminé avant celui de la Cathédrale de Paris du même nom ( décembre 2024 ) ? La question mérite d’être posée…

À suivre