Conseil Municipal du 18 mars 2024 : c’est « OFFICIEL », Ô FAIT HUBERT est le MEDIA de référence dans le village de FESTUBERT! 3/6

3/6  – CONCERTATION ou CONSULTATION : THAT IS THE QUESTION…? Au-delà de la sémantique, la méthodologie retenue par la gouvernance municipale en dit long sur ses intentions quant à la mise en œuvre de Zones d’Accélération des Energies Renouvelables dites « ZAER » sur les 764 hectares du territoire de Festubert.

Derrière ce nouvel acronyme, se cache une ambitieuse stratégie nationale de développement des ENERGIES RENOUVELABLES (non fossiles). Un dispositif qui intéresse l’ensemble des 36 000 communes de France, basé sur la CONCERTATION entre les différents acteurs institutionnels, économiques, associatifs et surtout CITOYENS… Autrement dit, il s’agit d’un processus de CO-CONSTRUCTION donnant un gage substantiel au succès de cette démarche de long terme visant à protéger la Planète.
Alors que la commune de Festubert embraie sur ce sujet avec plusieurs mois de retard (échéance au 31 décembre 2023…), la méthode retenue est-elle conforme à la lettre et à l’esprit de cette vaste réforme? Assurément non, au regard du texte délibératif proposé aux conseillers municipaux (point 3). Fort heureusement, une conseillère municipale ne s’y est pas trompée, en défendant la thèse que « … LES GENS PEUVENT AVOIR DES IDEES… » (oups). Son propos a été entendu mais à la marge… Explications. 

Il appartient à chaque hameau, bourg, village, ville… d’identifier les POTENTIALITES de mise en œuvre des ENERGIES RENOUVELABLES sur l’ensemble de son territoire communal (les Interco. ne peuvent pas se substituer aux communes mais elles sont destinataires des études). Tous les biens publics et biens privés sont donc  concernés (dans l’analyse préalable):

    • bâtiments municipaux (mairie, école, église, salle des fêtes, salle des sports…)
    • toutes les maisons d’habitation
    • les résidences locatives (logements sociaux, béguinage…)
    • les hangars agricoles, industriels, commerciaux…
    • les propriétés non bâties (terres agricoles, prairies, jardins, bois et forêt;..).

Par énergies renouvelables, il faut traduire par :

    • photovoltaïque
    • solaire thermique
    • éolien
    • biogaz (méthanisation…)
    • géothermie

L’objectif de ces « ZAER »  est d’identifier les immeubles bâtis (publics et privés au sens large…) mais aussi les secteurs non bâtis susceptibles d’accueillir des installations de production d’ENERGIES RENOUVELABLES. Le plus souvent par mimétisme, les acteurs publics, économiques, agricoles… et CITOYENS pensent au photovoltaïque en toiture.
Or il existe aussi d’autres alternatives plus singulières mais qui réclament sans doute une réflexion plus poussée. Or pour explorer un maximum de pistes de production d’énergies renouvelables, il faut savoir sortir des sentiers battus pour laisser de la place à l’ingéniosité et à l’audace des uns et des autres. Autrement dit, tout faire pour libérer les idées, les envies, les expériences…

Pour parvenir à cette co-construction, il est prévu un processus de CONCERTATION entre les gouvernances municipales, les acteurs économiques, institutionnels, agricoles… mais aussi et surtout CITOYENS. La question est ici posée sur le contenu et la forme de la concertation choisie par la gouvernance de Festubert. 

A défaut de précision dans les textes, Hubert a interrogé son ami le « Petit Robert ». L’étymologie du mot CONCERTATION vient du vieux mot « concert », un accord de personnes qui poursuivent un même but. Alors que la consultation se cantonne à recueillir un avis. Se concerter ce n’est pas seulement prendre l’avis (consultation) mais s’entendre pour agir ensemble.

Or la commune de Festubert s’apprête à mettre en œuvre la « concertation », selon des modalités bien singulières et dont l’issue est déjà perceptible… Le titre du formulaire présenté en  conseil municipal donne à lui seul les ambitions de la démarche toujours pas enclenchée à l’heure de la présente rédaction : VOTRE AVIS nous INTERESSE. Ce dernier se cantonne à un texte abscon dont le pied du recto est consacré à un « coupon réponse » (oups). Celui-ci permet seulement d’identifier la personne qui le renvoie à la gouvernance municipale, de « cocher » la case « favorable » ou « défavorable » et accessoirement d’exprimer des remarques sur moins de trois lignes (sic). Quant au verso, résultat d’un photomontage perfectible, il est totalement « hors sujet » … dès l’instant où il réduit la réflexion à trois sites communaux (mairie, école et cantine).

Fort heureusement une conseillère municipale s’est émue à deux reprises de la maigreur de la démarche et l’adjoint aux travaux a « élargi » les potentialités municipales à la salle des Sports… Dans une clémence circonstancielle, le maire et l’assistant municipal ont jugé pertinents les propos de cette conseillère municipale en s’engageant à ajouter le terme suggestions à celui de remarques…
Mais l’insistance de cette conseillère municipale (manifestement au fait de ce dossier ) a obligé les mêmes acteurs à revoir le texte délibératif et à compléter la note « introductive »… Cet échange « iconoclaste » peu habituel a sans doute déstabilisé le Maire puisque celui-ci est allé jusqu’à déclarer que ce processus concerne uniquement la commune. Ce n’est évidemment pas le cas bien au contraire. Cette déclaration est-elle le résultat d’une impréparation ou le moyen de se débarrasser d’un « sparadrap »? Celle-ci n’est pas sans rappeler l’épisode de la séance du conseil municipal de juin 2022… (SIVOM du Béthunois).

Hubert vous livrera d’autres éléments d’analyse en attendant l’imminente distribution du formulaire sans doute en annexe du VAF (Vivre A Festubert), dont la dernière publication (distribution) est vieille de Cinq mois (30 octobre 2023). Une vraie URGENCE alors que la date butoir pour le retour des « AVIS » est fixée au 30 Avril 2024.

A suivre…