Conseil municipal du 16 avril 2024: une séance TGV … et un passager sans Ticket soucieux de son @mage…3/…

3/  – Seulement six conseillers municipaux sur un effectif de quinze pour expédier un ordre du jour d’une quinzaine de points. Parmi ceux-ci figurent les subventions aux Associations ( 8° point ). Votées en bloc, ces subventions n’ont donné lieu à aucune explication par l’Adjoint en charge de cette question et pas davantage de débat.
Par ce procédé, la gouvernance municipale a ainsi enjambé l’encombrante proposition de partenariat d’Ô FAIT HUBERT, allant jusqu’à s’asseoir sur les règles régissant les relations entre les financeurs publics et les bénéficiaires.  Au final, cette première vague de subvention 2024 atteint près de 15 500 €, soit une variation de 8% par rapport à l’année écoulée. Un montant anecdotique au regard du budget communal et d’une enveloppe « fléchée » scrupuleusement gérée par la gouvernance municipale…

Dans la présente publication, Hubert ne revient pas sur l’attribution détaillée de la participation des contribuables de Festubert au financement des Associations au titre de 2024. La ventilation des subsides publics d’un peu plus de 15 000 € a déjà donné lieu à information d’Ô FAIT HUBERT via sa page Facebook dès la sortie de ce conseil municipal du 16 avril dernier.
En revanche il est utile de revenir sur la méthode peu recommandable, mise en œuvre par la gouvernance municipale pour ces attributions de subventions. Quant aux modalités de vote, ces dernières sont assurément singulières : vote global ( oups ) et surtout vote direct ou par procuration d’élus en charge de responsabilités au sein d’associations subventionnées… Une méthode qui fragilise à leur insu sans doute, les élus en question.

Quatorze associations figurent sur le tableau « récapitulatif » ( oups ) faisant apparaître la subvention 2023 ainsi que la proposition 2024. Rien n’est dit quant à la demande de subvention sollicitée par chacune de ces associations.
Cette information est pour le moins capitale afin d’apprécier l’effort du contribuable au regard du budget prévisionnel présenté. Rien n’est dit non plus sur le SENS de ce subventionnement : quelles sont les actions envisagées, quelle est la politique « tarifaire » de ces associations ( revenus des familles, en fonction de l’âge, du lieu de résidence… ), quel est le nombre d’adhérents ( intra muros ou extra muros, communautaires… ), quels sont les comptes de résultats de ces associations et leur besoin de trésorerie… Et ce n’est pas l’examen préalable en commission des finances qui répond à ces questions dès l’instant où celle-ci ( comme les autres commissions du reste ), n’est pas ouverte à la « société civile » ( représentants associatifs, citoyens, fédérations… ).
Quant au public participant à pareille séance, il est volontairement privé d’informations utiles. Sauf à ce que la deuxième publication du Bulletin municipal « Vivre A Festubert » ( VAF ) attendu depuis sept mois, ne vienne colmater cette brèche…

Pourquoi toutes les associations de Festubert ne figurent pas sur cette liste de subventionnement ? Les plus avertis répondent qu’il appartient aux Associations de déclencher ce processus au moyen d’un courrier appuyé de pièces annexes ( derniers comptes clôturés, budget, devis, CERFA  12156, RIB… ). Autrement dit, la gouvernance municipale ne suscite en rien cette démarche, au moyen d’un courrier préalable ( ou courriel ), d’une réunion générale d’informations… C’est pourtant bien le rôle d’une commune de s’assurer que le tissu associatif prend les dispositions utiles pour participer aux actions  d’intérêt général sur le territoire communal. Les plus sourcilleux y voient quant à eux, une source « d’économies » pour le budget communal…

Bref une absence de méthode transparente, acceptée de toutes les Associations ou à tout le moins d’une large majorité, où le collectif prévaut et donne une trajectoire commune à la vie associative du village. Mieux encore, il est grand temps d’inaugurer le subventionnement pluriannuel ( trois ans… ) de sorte à donner de la lisibilité aux associations et les soulager de la « paperasserie » annuelle.
C’est donc bien toute la démarche archaïque de la gouvernance municipale qui doit être réinventée avec les responsables associatifs et leurs adhérents… Un conventionnement écrit constituerait le socle d’un partenariat stable, même pour des montants modestes, mettant à l’abri les associations d’approches municipales à « géométrie variable ».
Ce conventionnement pourrait utilement être annexé des conditions d’utilisation de la « salle des associations », de la mise à disposition de la salle des Fêtes ( gratuité, suppression des cautions… ), des conditions d’occupation du domaine public… La valorisation des avantages en nature ( mise à disposition de salles, personnels… ) pourrait utilement y trouver sa place et plus encore, la VALORISATION du BÉNÉVOLAT ( volume horaire, traduction financière ).
Comme dans bon nombre de villages et villes, ce mouvement novateur peut être mis en œuvre dans un TIERS-LIEU ( maison des associations ). Mieux encore, ce partenariat écrit pourrait ouvrir les activités associatives et sportives sur la SANTÉ, le HANDICAP, l’INTERGÉNÉRATIONNEL…, le Forum des Associations trouvant alors un SENS commun au VIVRE ENSEMBLE.

Après ces développements de fond, Hubert relate ici le volet financier ( versement en « espèces » ) qui en devient quasiment anecdotique. Un peu plus de 15 000 €, soit une moyenne annuelle de 1 000 € par association. Cette enveloppe représente moins de 1,5 % du budget communal. Cette dernière représente moins d’1/5e du budget global alloué annuellement pour les indemnités aux Maire et Adjoints ( 80 000 € ) et le financement de la retraite additionnelle correspondante… Ces subventionnements, souvent présentées comme un  » cadeau providentiel  » ne sont en fait qu’un maigre retour de l’investissement des nombreux bénévoles qui font vivre le territoire communal.

Enfin que les contribuables scrupuleux des deniers municipaux se rassurent, votre Association Citoyenne Ô FAIT HUBERT n’émarge pas au budget communal et ce, depuis sa naissance en septembre 2020. Les péripéties de ces dernières semaines en matière de réservation de la salle des Associations, donne la vraie tonalité des relations installées de longue date entre  la gouvernance municipale et cette « impertinente » Association Citoyenne. Ces « mesquineries » réveillent chez Hubert une citation de l’historien et philosophe Patrick BOUCHERON… mais il est encore trop tôt pour la mettre sous la lumière…

À suivre…