Conseil municipal du 16 avril 2024: une séance TGV … et un passager sans Ticket soucieux de son @mage…2/…

2/  – Dans ce train délibératif, la moitié de la quinzaine de points à l’ordre du jour est consacrée aux FINANCES COMMUNALES. Plus de 250 pages de documents budgétaires « analysées, commentées, décryptées »… en moins de cinq minutes. Une performance que l’on ne peut mettre au crédit de l’Art de la synthèse dès l’instant où aucune explication, aucun commentaire n’a été délivré.
De son côté Hubert a pris le temps de parcourir ces documents, même ceux du Centre Communal d’Action Sociale (CCAS), de sorte à vous livrer l’information la plus exhaustive mais aussi la plus éclairante possible. Cet exercice confirme la tendance lourde de la cure d’amaigrissement de la CAGNOTTE MUNICIPALE (le million d’€). Plus grave encore, l’absence de visibilité pour l’année en cours et ses suivantes. Comme si tout s’arrêtait en mars 2026…

« Break the Bank » ou casser la tirelire municipale, voilà ce qui caractérise les années 2023/2024 de la gestion municipale.

S’il y a un chiffre à retenir dans le foisonnement de documents budgétaires, c’est bien celui du BAS DE LAINE municipal qui est déchiré. A son plus haut en 2020/2021, celui-ci en est quasi réduit à « peau de chagrin » en 2023/2024. Alors que dormait dans le « coffre » municipal plus d’ 1 MILLION d’€ depuis de nombreuses années, cette EPARGNE des contribuables a fondu comme neige au soleil ces deux dernières années.
Réduit à 700 000 € au 31 décembre 2022, celui-ci s’est encore sensiblement amaigri au 31 décembre dernier, pour se situer à moins de 400 000 €. Et le régime minceur n’est pas terminé puisque selon les documents budgétaires 2024, cette épargne sera réduite à moins de 200 000 € pour atteindre sans doute le niveau ZERO à la fin de 2025
Comme si cette « corne d’abondance » héritée d’austérités et de pingreries, était consommée au terme d’un cycle municipal dénué de SENS et de TRAJECTOIRE. Autrement dit, un processus qui s’exonére du sort des nouvelles générations qui auront à prendre en main les affaires communales. Pire, c’est comme une stratégie d’une improbable nostalgie qui est mise en place, en voulant immortaliser une époque « dorée » d’ores et déjà « derrière nous »…

Les plus sourcilleux de nos nombreux lecteurs trouveront la déclinaison d’Hubert,  hasardeuse ou à tout le moins non argumentée. Hubert vous livre bien évidemment les clés de son « analyse » documentée. Parce qu’au final, ce qui importe pour le contribuable et notre lecteur, c’est de comprendre cette « inversion des courbes » financières municipales.

Plus du 1/3 de la cagnotte du MILLION d’€ a été « mangé » en 2023, par l’apurement du PASSIF de la BOULANGERIE-PÂTISSERIE COMMUNALE. Plus de 350 000 € ont été budgétés pour colmater le DEFICIT CHRONIQUE CUMULE depuis son ouverture. Une somme qui n’est pas anodine et qui n’a même pas fait débat au cours de cette séance… Mettre à contribution les foyers fiscaux du village pour éponger cette « montagne de dettes »,  est-elle une « bonne et saine » gestion des affaires communales? La question mérite d’être posée et surtout arbitrer par les potentiels clients et les contribuables du village.
Ce n’est pas la démarche qui a été entreprise par la commune sur ce sujet, préférant l’abstention dans les explications et sollicitations de la population. Les plus optimistes diront que la « baguette » au « pas de la porte » est bien commode. Cette position se défend évidemment pour celles et ceux qui composent la clientèle.
Mais lorsque cette dernière est issue pour une part non négligeable, de communes et villages voisins… la sollicitation du seul contribuable Festubertin est-elle toujours pertinente? Ne faudrait-il pas dans ce cas, un accord intercommunal entre les communes concernées par cette « zone de chalandise » pour mettre sur pied une démarche de péréquation. Nous touchons ici la logique Intercommunale de l’Agglo. qui a mis sur pied depuis plus d’un an maintenant, son Projet de Territoire et la VILLE DU 1/4 d’heure et de la 1/2 heure. Cette démarche vise à structurer (et à développer) les services de proximité en « bassin de vie », en prenant en compte les mobilités, la géographie, la démographie… Une démarche qui a du sens au XXIe siècle mais qui demande dialogue, consultation, débat… entre toutes les parties prenantes (collectivités, populations, acteurs économiques, associations…).

Festubert ne s’est pas encore inscrit dans cette démarche novatrice, alors que son représentant à la CABBALR (Agglo.) en a validé les principes sans réserve. Comme si pareil processus ne serait bon que pour les autres…

Ce « trou » abyssal de 350 000 € n’étant pas assez grand sans doute, s’y ajoute un déficit d’Investissement de 163 000 € que la gouvernance municipale compte combler en ayant recours à l’EMPRUNT… La fable du « zéro emprunt » (à Festubert) est ici une nouvelle fois mise à mal, autant que la « bonne et saine » gestion … (oups). Au total, plus d’un 1/2 million d’€ injectés pour de la location immobilière : une vraie performance!

A suivre…