Conseil municipal du 15 juin 2022 : une séquence de « JE T’AIME MOI NON PLUS » avant les Baisers de la mort…( 3bis/4 )

3bis/4 – Une véritable « déclaration d’amour » par voie de presse du maire pour l’intercommunalité du Béthunois. Mais en fait une déclaration de raison puisque celle-ci résulte de difficultés supposées avec le prestataire privé en charge de la cantine (jusqu’en 06/2021). En réalité un contrat arrivé à échéance qui a pris la gouvernance municipale « au dépourvu »… ou du moins qui n’a pas voulu entendre Hubert.

Après la précédente publication quelque peu technique, Hubert ajoute un petit clin d’œil en faisant référence à l’interview ( sa rareté démontre à elle seule la sensibilité du sujet ) du maire à la Voix du Nord – Edition Béthune/Bruay – 1er juillet 2022 ( oups ) – page 17. Dans ses motivations d’adhésion, le maire déclare : « … Le SIVOM est géré par les élus. Par exemple, pour la cantine, ils se rassemblent et font leur AUTOCRITIQUE » ( sic).
Ne serait-il possible aux élus de faire leur autocritique que dans le cénacle de l’intercommunalité ? A moins que le sens de cette déclaration ne vienne corroborer la culture de l’entre-soi
Dans ce papier, il fait également part de SON intérêt pour la mise en œuvre dès l’année prochaine pour les colonies de vacances et Raid’Ados ( 12 places – oups )… En revanche pas un mot sur l’augmentation ( à priori logique ) des tarifs de repas de cantine facturés par le SIVOM à la commune dès le 1er juillet ( + 3% ). Celle-ci sera-t-elle répercutée sur les familles ? Pas un mot non plus sur la clef de répartition de l’investissement au sein du SIVOM du Béthunois pour la nouvelle cuisine centrale (7500 repas/jour) et la future légumerie… pour un coût de l’ordre de 6 millions d’€
Dans le même registre financier :  le maire laisse planer le doute quant à la possible fiscalisation des charges fixes et/ou  transférées à ce SIVOM… Les contribuables peuvent être légitimement inquiets à partir de 2023 ( même stratagème que pour le SIVOM de l’Artois ). Pas un mot non plus sur le sort de la convention conclue entre la commune et les Francas pour l’organisation des Centres Aérés de juillet 2022 : le SIVOM prend-il le relais dans ce montage singulier ? Qu’advient-il du subventionnement 2022 pour l’une des deux associations en charge du maintien à domicile sur Festubert? Une partie des fonds sera-t-elle rappelée? Gageons que non. Ces associations connaissent-elles le sort qui leur est réservé? D’autres silences en disent long sur l’improvisation du sujet…

Un sujet capital donc qui n’a pas donné lieu aux débats qu’il méritait. Pour s’en convaincre il suffit de se reporter aux échanges lors de cette séance du conseil municipal. Aux questions pertinentes de deux conseillères municipales de son équipe, le maire répond que cette adhésion vaut :

    •  pour la durée du mandat
    • qu’il sera toujours possible d’imaginer « du fait maison »…

Le lecteur aura compris que ces réponses circonstanciées sont étrangères à la réalité… mais aussi que leurs « baisers de la mort » sont révélateurs…

Les deux prochaines publications auront trait aux incohérences de la gouvernance municipale quant à ses différentes appartenances intercommunales à géométrie variable…

A SUIVRE…