Conseil municipal du 15 juin 2022 : une séquence de « JE T’AIME MOI NON PLUS » avant les Baisers de la mort…( 3/4 )

3/4 – Tout juste une « publication des bans » pour annoncer la nouvelle UNION entre la commune de Festubert et le SIVOM ( Syndicat Intercommunal à Vocation Multiple ) du Béthunois. Pas même un faire-part à la population et aux usagers des services publics communaux concernés ( cantine, centres aérés, riverains de fossés … ).
Une sorte de « mariage forcé », voire même « post-mortem » tant les conditions de cette union ont été mises en œuvre sur le « fil du rasoir ». Hubert revient ici sur ses publications des 24 et 27 juin dernier ( Vente à la « découpe » ) au regard d’une décision lourde de sens et de conséquences. Comme si face au mur ( supposé ) de la mise en concurrence ( à défaut du « fait maison » ) de la cantine et des centres de loisirs ( ALSH ), la gouvernance municipale avait choisi la stratégie de l’ÉVITEMENT, sans en exposer les amputations municipales dans le temps long… Un GIMMICK qui ne trompe personne.

Deux textes délibératifs et une annexe ( étude d’impact financier… ) viennent sceller le sort de 24 compétences communales dès le 1er juillet 2022 et ce, de manière irrévocable, sans débat démocratique ouvert à la population. Parmi celles-ci, on y retrouve notamment :

    • la CANTINE
    • les CENTRES AÉRÉS
    • l’entretien des FOSSÉS, le déneigement, l’entretien des poteaux d’incendie…

« Comme l’arbre qui cache la forêt« , ces transferts de compétences vont bien au-delà des quelques points à peine débattus en conseil municipal.
On y parle d’établissement d’accueil des personnes âgées, de services d’aide à domicile, de santé de la famille, de la gestion des espaces publics, de la production de végétaux, l’accueil de la petite enfance, des centres aérés, colonies de vacances, activités périscolaires…, équipements de vidéoprotection,  jusqu’à des services d’ingénierie.
Une densité de transfert ( bloc de compétences ) sans doute mal mesurée et mal calibrée au regard des engagements municipaux en cours. Ce qui privera les prochaines gouvernances municipales d’autant de marges de manœuvre. Comme déjà écrit, pour une épine ( de rose… ) dans le pied ( cantine ), Festubert brade la maison communale…

Un calendrier d’adhésion ( 1er juillet 2022  ) accéléré, comme si le maire avait chaussé les « bottes de sept lieues ». Sauf que le processus s’annonce plus long que les quelques jours présentés par celui-ci en conseil municipal.
A ce jour Festubert n’est que candidat à cette adhésion. De son côté le SIVOM du Béthunois dans sa séance du 22 juin 2022, n’a fait qu’émettre un avis favorable à la demande de notre village. Et ce n’est qu’au terme de la consultation des 28 communes déjà adhérentes à ce SIVOM et au terme  d’un délai de trois mois, que le Préfet ( ou le Sous-Préfet ) prendra la décision ( arrêté ) formelle d’adhésion ( ou non )
Les contes de fées de Charles Perrault n’ont pas vraiment leur place dans la présente affaire qui risque fort de connaître quelques vicissitudes… Par ailleurs, Festubert est dans les « sables mouvants » durant les mois de juillet, août et septembre. C’est d’ailleurs pour éviter cette situation que le SIVOM du Béthunois prévoit un conventionnement pour couvrir cette période charnière. Sauf que Festubert n’a pas débattu de celle-ci…
La gouvernance municipale aime vraiment « donner des verges pour se faire battre« …

A suivre