Conseil municipal du 15 juin 2022 : une séquence de « JE T’AIME MOI NON PLUS » avant les Baisers de la mort…(1/4 )

1/4 – Cette séance du conseil municipal a été marquée par deux phénomènes aux antipodes l’un de l’autre. Du côté du groupe minoritaire, c’est du « jamais deux sans trois » !
Sur l’autre rive du groupe majoritaire, le retour d’une conseillère municipale qui s’était fait discrète depuis de longs mois… Lors de cet épisode décisionnel régnait comme un petit air de Bandonéon, instrument à vent bien adapté au Tango et à la musique baroque…

Une présentation surprise du prochain « gérant » de la supérette, une adhésion urgentissime au SIVOM du Béthunois pour la restauration scolaire… deux sujets majeurs mis sur la table sans débat préalable semble-t-il.  

Cette séance aura duré une heure et demie, le temps notamment de la présentation du prochain gérant de la nouvelle supérette communale. L’autre point saillant de ce conseil municipal a trait à l’adhésion de la commune de Festubert au SIVOM du Béthunois et surtout au transfert de compétences lourdes de conséquences.
Ces deux points fondamentaux ont néanmoins suscité quelque curiosité fort à propos de conseillères municipales, mettant le maire dans un embarras qui en dit long sur la gouvernance municipale… Le tout en direct avec le public ( Hubert/Hubert… ) comme si ceux-ci faisaient désormais partie de la « famille municipale » : est-ce le temps de la concorde ou d’une nouvelle improvisation… ?  Mais avant d’aborder la chair de ces dossiers, Hubert fait un point sur les fatigues et mouvements au sein de l’assemblée délibérante après deux ans d’installation.

Voilà trois séances consécutives du Conseil Municipal où les trois représentants du groupe minoritaire « brillent » par leur absence. Après celles de décembre 2021, avril 2022, celle du 15 juin n’a pas subi meilleure sort. Ce qui ressemble fort à une désertion, est dommageable à plus d’un titre. Tout d’abord au regard de la pluralité d’opinions et de sensibilités. Celles-ci ne peuvent qu’enrichir les débats et « purger » toute alternative.
Ensuite au titre de l’engagement pris lors du renouvellement municipal vis-à-vis de la population qui leur a fait confiance. Il est ici utile de rappeler que la sélection s’est jouée de peu : QUARANTE DEUX points d’écart entre les deux finalistes. Si ce groupe minoritaire est fatigué et que les absences deviennent endémiques, la solution du passage de témoin est alors une alternative démocratique et respectable.

Quant au retour de la conseillère municipale sortie du « radar municipal » depuis de longs mois, celle-ci est réapparue en bonne forme et même conquérante. Sa place en bout de table n’a d’aucune manière altéré ses échanges « complices » avec le 1er magistrat. Ces deux acteurs du soir se sont montrés bien en phase sur les sujets traités même si par une de ses questions, cette conseillère a comme posé « un premier baiser de la mort » à son locuteur. Hubert y reviendra tant cet échange improvisé en dit long sur la probable fragilité de la supérette communale.
Cette renaissance n’a semble-t-il pas fait que des heureux et des heureuses parmi ses pairs, à regarder leur agitation, leur moue ou leur discrétion… Mais bien évidemment l’essentiel n’est pas là, mais tout au contraire dans cette grand-messe des « retrouvailles ». Le groupe majoritaire ne pourra qu’être plus efficace en effectif complet.

Hubert ne peut ici que s’en féliciter même si les ambitions affichées par le maire et validées avec quelques réserves de la part de son équipe, méritaient consultation de la population et débat public. Sur ce dernier point, Hubert y reviendra également et largement tant la justesse des propos du maire a fait défaut…

A SUIVRE…