Conseil municipal du 09 septembre 2021: quand une question anodine agit comme un révélateur… (6/6 )

 Notre église communale est devenue une vieille dame bien seule au milieu d’un espace public sans âme. On ne peut qu’espérer les meilleurs soins et les plus beaux gestes architecturaux pour redonner du lustre à son beffroi, ses gargouilles ( ce qu’il en reste), ses vitraux … de sorte qu’elle « trône » au centre du village, MAGNIFIEE par toutes les attentions.
Pour que NOTRE-DAME redevienne une BELLE DAME et qu’elle inaugure une ambition d’aménagement d’une centralité souriante à Festubert !

Petit retour en arrière : en juillet et septembre 2020, une nouvelle équipe rejoint la gouvernance municipale avec pour missions prioritaires de débloquer et lancer les dossiers de travaux dont celui de l’église. Un an après, la montagne accouche d’une souris, puisqu’au final la municipalité « refile » le « bébé » à un cabinet d’architecte pour « régler le problème »… ( tout çà pour çà… ).

Le propre d’un contrat d’AMO est de « coacher » le maître d’ouvrage ( la mairie ) dans l’incapacité technique, financière… de mener à bien un projet. L’AMO aide le maître d’ouvrage à définir ses besoins ( qu’attend-il des travaux ? ), son enveloppe financière ( coût des travaux, subventionnements possibles… ), à construire les marchés de travaux ( diagnostique, études, cahier des charges, mise en concurrence, analyse des offres ) et le plus souvent, suivi du chantier…
Autrement dit, on recommence tout et on remet le compteur à zéro ! Le lecteur appréciera la méthode et ne pourra que se questionner sur l’utilité des ressources internes dans cette affaire ( technique et politique ). Là encore ce n’est pas très glorieux… à moins que ce ne soit qu’une régularisation… quatre ans après les premières évaluations de travaux ( oups ! ).

Au-delà de cette nouvelle illustration dans la gouvernance municipale ( manque de muscle ), il est possible d’entrevoir un nouveau report substantiel des travaux. Au démarrage de la première tranche de travaux annoncé (pour la nième fois…) par l’adjoint aux travaux pour la fin de cette année 2021, la rumeur parle de démarrage des travaux au mieux en 2023 ou 2024…
Et encore ce calendrier est optimiste lorsque l’on reprend les propos du maire lors de cette séance du conseil du 09 septembre, puisqu’il parle de travaux étalés sur deux mandats… Était-ce vraiment un lapsus ? Mais ses propos sont quelque peu gigognes puisque dans sa réponse à une question ( la minorité municipale ) de fin de séance, le maire indique que « des » travaux « pourraient » démarrer avant la fin de cette année… Lesquels ? S’ils consistent à remplacer un morceau de zinc dans les chéneaux, ce sera fort utile sans doute mais étranger au programme d’ensemble attendu par beaucoup.

Mais à toute chose malheur est bon, dit-on ! Gageons que la municipalité remette ce dossier sur le métier en ayant la volonté d’élargir ses objectifs et ses ambitions pour l’église du village. Cet élément  patrimonial centenaire mérite mieux qu’un simple ravalement. Sur ce sujet aussi, Ô FAIT HUBERT a quelques idées… et même davantage.

Mais Hubert garde le meilleur ( et affligeant ) pour une autre publication ! Après un bel exercice de mémoire – c’est recommandé à son âge – il a revisité les conseils municipaux de ces derniers mois… Chut! Il faut que cela reste entre nous… ( toute ressemblance avec l’équipe municipale serait fortuite  !  ).

A suivre