Conseil municipal du 09 septembre 2021: quand une question anodine agit comme un révélateur… (5/6 )

 ASSISTANCE : c’est notamment le fait de venir en aide, au secours de quelqu’un en difficulté… ( réf: wikipédia ). La municipalité serait-elle dans une indigence telle qu’il lui faut recourir à un tiers pour se sortir de l’ornière ecclésiale ? C’est en tout cas ce qu’il est possible d’en déduire après la conclusion d’un contrat avec un cabinet d’architecture près de 10 ans après le début du « sinistre »…

Le point d’orgue de la 8ème et dernière décision se hisse comme un totem dans cet inventaire réglementaire. Celle-ci relate la conclusion d’un contrat d’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage ( AMO ) avec un cabinet d’architecture pour la bagatelle de plus de 60 000 € TTC – soit près de 9% de montant global des travaux ( estimé aux alentours de 700 000€ TTC semble-t-il ). Très peu d’informations sont distillées par le maire ( l’Adjoint aux travaux est absent… ) quant à la mise en concurrence de cette mission d’AMO, malgré l’insistance de la minorité municipale. On ressent une certaine gêne du maire dans sa réponse, pressé de passer à la question suivante… Fort heureusement Hubert a quelque mémoire du dossier.

Pour purger cette question de mise en concurrence, le maire indique que trois architectes ont été consultés … Il faut donc en déduire que le cabinet retenu a présenté la meilleure proposition. C’est sans doute le cas, mais les conseillers municipaux ( et les concitoyens et contribuables ) sont en droit de connaître les offres concurrentes et les éléments qui ont guidé ce choix…
A défaut d’avoir eu ces informations en conseil municipal, un hologramme d’Hubert a donc saisi le maire afin d’obtenir ces éléments. A ce jour, rien n’a filtré de la mairie. Hubert soupçonne l’équipe municipale fort occupée à consolider le Fort Alamo.

Il est toujours utile de regarder dans le rétroviseur dans ce genre de dossier qui prend aussi des allures d’arlésienne. Voilà près de 10 ans que le chantier de rénovation de l’église communale Notre Dame est dans les tuyaux… Des grilles extérieures « oxydées » troublent les passants qui feignent de croire que celles-ci sont provisoires. A l’intérieur, les barrières « cyclistes » ( à côté des fonts baptismaux ) évitent aux fidèles de se prendre du plâtra sur la tête ou de cheminer dans les gravats… Déjà dans un article de presse de novembre 2019 ( l’Avenir ) le maire « annonçait » le chantier pour un montant de 582 000 € ( sic )… en précisant qu’aucun entretien des façades n’avait été entrepris depuis les années 1970… ( oups ! ) et alors qu’il est aux affaires depuis trente ans!

A suivre