Conseil municipal du 08 décembre 2021: ITE MISSA EST ou la messe est dite… ( 1/2)

 La réunion de ce conseil municipal du 08 décembre 2021 – 19 heures – Salle des Fêtes ( « à huis clos » ) – n’est pas sans rappeler la fresque de la Cène,  peinte par Léonard de Vinci : « Le dernier repas du soir du Christ et de ses douze apôtres« . Une personne centrale « iconique », des admirateurs ou des convertis qui l’entourent, mais bien loin de l’iconographie commandée par le Duc de Milan.
Alors que ce dernier voulait faire de l’Église Santa Maria delle Grazie de Milan, le mausolée des Sforza (famille du Duc), les ambitions de la majorité municipale pour l’église communale Notre-Dame sont plus modestes mais non sans intérêt. L’architecte en charge de ce dossier a même été « convoqué » pour présenter ses « premières » épures détaillées pour ce chantier mais loin du public…
Pour le reste de l’ordre du jour, une dizaine de points également dignes d’attention mais qui n’ont eu droit qu’à un examen accéléré par le maître des horloges… En point d’orgue, la municipalité évite le dilemme « frangipane ou pomme » aux putatifs récipiendaires de l’épiphanie républicaine, en enjambant une nouvelle fois le rendez-vous CITOYEN de la nouvelle année…

Vu de la lorgnette numérique, cette Cène ressemble même à un retable  dont les deux volets latéraux n’ont été ouverts que de moitié, avec des personnages quasi statiques, masqués et tenus loin de la focale…
A la noblesse de la matière qui constitue habituellement le support d’un tel ensemble en triptyque, le téléspectateur est d’abord sidéré de l’ordonnancement de cette soirée. Une réunion à la Salle des Fêtes pour une douzaine de personnes, sans public. Des tables aux pieds nickelés et démunies de micro, ne contribuaient guère à rehausser cette séance de conseil municipal et à en faire un temps républicain. Même en tendant l’oreille, le professeur Tournesol (Tintin) ne pouvait rien entendre.

L’ordonnancement humain de cette séance, est lui aussi révélateur. La majorité municipale y est allée de son petit jeu de chaises musicales. Une seule défection ( la même deux fois de suite ) dans ses rangs pour cette séance (mais avec procuration). Quant à la minorité municipale, aucun de ses trois représentants n’étaient présents et cette situation n’est pas inédite. Faut-il y voir des empêchements professionnels ou personnels, des raisons sanitaires … ou de manière plus regrettable et contestable, un boycott ( stratégie de la chaise vide ) ?
Si cette dernière hypothèse devait prévaloir, Hubert ne peut que regretter cette désertion. Ne doutant pas de leur intérêt pour les publications d’Hubert, celui-ci ne peut que les inviter à réagir et à se réapproprier le terrain des débats. La pluralité d’opinions ne peut que tirer vers le meilleur les « propositions » municipales.

A suivre