Conseil Municipal du 06 Avril 2022: la Boulangerie-Pâtisserie et la Supérette communales bientôt sur Airbnb… ( 5 )

 

5 -La gouvernance municipale a un trait commun avec l’Apiculture. Non qu’elle soit particulièrement attentive à la Biodiversité mais plutôt parce qu’elle s’inspire de ses méthodes de travail.
C’est ce qui ressort des points 3 et 4 de ce conseil municipal, dédiés à la mise en œuvre d’un nouveau cadre comptable ( M57 ) pour le budget principal de la commune et son budget annexe spécifique à la boulangerie-pâtisserie et à la supérette communales.
Pas sûr que la gouvernance municipale ait bien vu l’objectif principal de cette réforme comptable
( oups ).

Les points 3 et 4 de l’ordre du jour du conseil municipal du 06 avril 2022, apparaissent de prime abord purement techniques, puisqu’il s’agit de la mise en œuvre d’un nouveau cadre comptable ( appelé M57 – abrégé – dans le jargon administratif ) à compter du 1er janvier 2023 tant pour le budget principal de la commune que pour le budget annexe dédié à la boulangerie-pâtisserie et à la supérette communales. Sans entrer dans le détail de cette réforme, Hubert livre ici ses apports essentiels :

    • gestion pluriannuelle des crédits d’investissement ( travaux… ) et de fonctionnement ( engagements associatifs… ) ;
    • souplesse dans la gestion des crédits :
      • pour des virements internes
      • par la mise en œuvre de crédits pour dépenses imprévues ( non dans la limite de 2% mais de 7,5% des crédits … sic )
    • mise en œuvre d’un compte financier unique ( CFU ) qui sera la fusion des compte administratif et compte de gestion ( un rapprochement substantiel de la comptabilité générale applicable aux entités économiques ).

Jusque là, Hubert ne peut que saluer l’initiative prise sauf que le diable se cache souvent dans les « détails »…
Quels sont-ils ces détails ? Ils ont trait au budget annexe de la boulangerie-pâtisserie et de la supérette communales. Plus qu’un détail, Hubert pense avoir identifié le nœud gordien dont la gouvernance municipale n’arrivait pas à se défaire.
Comme par magie, la gouvernance municipale vient de se rendre compte plus de 15 ans après la mise en œuvre de la boulangerie-pâtisserie, que le budget correspondant ne relevait pas d’un Service Public Industriel et Commercial ( SPIC ),  mais « plutôt » ( sic ) d’une location d’immeuble…
Après ces quinze ans d’errance budgétaire, voilà que la commune de Festubert vient de trouver la ficelle pour « purger » le déficit cumulé de ce service public, par un mouvement budgétaire de près de 350 000 € ( déficit – oups ). Coupant le fil de la casserole, la gouvernance municipale espère sans doute ainsi faire « oublier » ce tonneau des Danaïdes…  

A suivre