Conseil municipal du 05 octobre 2022 : une assemblée rattrapée par le « QUIET QUITTING »… ou la démission silencieuse.(4/10)

4/10 – La mise en concurrence à la « hussarde » ne pouvait que conduire à une maigreur des offres. Au mieux quatre offres pour un lot ( anecdotique ) mais surtout une seule offre pour un des lots les plus importants.
En toute hypothèse, ce processus est loin de répondre à un principe largement répandu dans le monde de l’entreprise : au moins TROIS OFFRES pour chaque acte d’achat. Alors que le calendrier permettait largement de dynamiser la mise en concurrence… Comme un air de déjà vu à l’occasion de l’attribution du marché de travaux d’électricité pour la supérette…

Seulement 13 offres pour 6 lots, le moindre que l’on puisse dire c’est que le processus de mise en concurrence ne s’est pas soldé par pléthore de propositions. Abstraction faite du lot « amiante » ( rajouté sur un tard pour moins de 5 000€ TTC ), c’est seulement neuf propositions qui ont été présentées pour les 5 lots initialement prévus.
Moins de quatre semaines pour répondre aux cahiers des charges et bâtir des devis, dans un contexte économique tendu et incertain, avec une main d’œuvre rare dans le secteur du bâtiment… ont eu raison de l’intérêt de beaucoup d’entreprises ( réputées ) pour ce chantier.

Autrement dit, ce dossier semble avoir été lancé au plus mauvais moment après cinq années d’attente d’une manne céleste ( subventions ) qui n’est qu’illusoire. Hubert y consacrera une page spéciale ayant trait au « plan » de financement de ce chantier qui n’est autre qu’une « pêche » à la subvention.

En définitive, le choix de l’entreprise retenue pour chacun des 6 lots s’est fait dans un « mouchoir de poche » entre deux entreprises pour 4 de ces lots. Un choix fait selon le principe ( vertueux ) du mieux disant, résultant d’une pondération entre trois paramètres ( la valeur technique, le prix et le délai ). Pour le lot « couverture », le choix est en réalité une fiction ( en fait une adhésion à une proposition ). La gouvernance municipale n’a pas eu l’exigence d’une relance de la mise en concurrence  de ces travaux s’élevant pourtant à la « bagatelle » de plus de 130 000 € TTC.

 En résumé, les différents lots ont été attribués comme suit:

        • Echafaudages                  Entreprise REATUB                      120 000 € TTC
        • Maçonnerie et pierres de taille     Sté MCCM                    457 000 €TTC
        • Charpente et menuiseries         Sté BATTAIS                       44 500 €TTC
        • Désamiantage                                    Sté AFT                                   4 900 €TTC
        • Couverture                                      Sté J. LEROY                        132 000 €TTC
        • Vitraux                   Sté VITRAUX D’ART SALMON                 22 500 €TTC
                    •                            TOTAL          +/- 800 000 € TTC

L’ensemble de ces travaux est programmé en deux tranches : une ferme et une optionnelle ( conditionnelle ), pour une durée totale de l’ordre de 16/18 mois, et correspondant respectivement :

    • Tranche ferme : à l’ensemble du « beffroi, son « campanile » et la façade
    • Tranche optionnelle : aux façades latérales et à l’arrière de l’édifice.

Rien n’a vraiment été dit quant au démarrage des travaux. Il est probable que ceux-ci démarreront avant la fin de l’année 2022, si la gouvernance municipale suit les recommandations du maître d’œuvre Reste également de savoir si les deux tranches vont s’enchaîner ?

Dans sa prochaine publication, Hubert développera la chronologie financière de cette opération d’envergure. Quelques surprises de taille risquent de lever le voile sur de dures réalités.

À SUIVRE…