Conseil Municipal de Festubert du 16 décembre 2022 : un QUORUM atteint sur le fil du rasoir…(3/4 )

3/4  – Comme à chaque conseil municipal, l’ordre du jour comportait deux questions relatives à la création d’emplois communaux. Un emploi administratif supplémentaire qui ne dit pas son nom et un emploi artistique qui est la conséquence de la nouvelle direction de l’école de musique.
Des emplois à temps non complet certes mais qui ne seront pas neutres sur les charges budgétaires directes de personnel déjà bien lourdes… Sans compter les engagements intercommunaux pris ou à venir ( SIVOM de l’Artois et du Béthunois ) pour ce qui est de l’entretien des espaces verts, de l’éclairage public, du balayage des fils d’eau… de la cantine, des centres aérés…

Pour justifier de la création d’un nouvel emploi « PARCOURS EMPLOI COMPETENCES« , le maire fait part des charges de travail administratif de plus en plus lourdes malgré l’informatisation des procédures… Et surtout il défend l’opportunité de la création de seulement 7 postes à l’échelon régional ( Hauts de France ) de ce type d’emploi caractérisé par un temps de travail hebdomadaire de 30 heures, subventionné par l’Etat  à hauteur de 35% du SMIC.
Le renouvellement d’un contrat précédent  n’ayant pas été possible, la commune de Festubert doit donc offrir cette « opportunité » à une autre personne de moins de 26 ans. Autrement dit, il s’agit pour notre village de faire face à des besoins de main d’œuvre récurrent à peu de frais, quitte à se priver de talents reconnus. C’est ici un procédé de « management » à la petite semaine contestable dès l’instant où les besoins communaux sont avérés et permanents.

Par ailleurs un emploi d’enseignant artistique « VACATAIRE » a été créé à raison de 5 heures/hebdomadaire, même si la sollicitation du nouveau directeur de l’école de musique se cantonnait à 1 heure/semaine… S’agissant de la nouvelle spécialité PERCUSSION, il est possible de penser que d’avoir multiplié la demande par 5,  la commune de Festubert met en œuvre une vraie stratégie de développement de son école de musique : caisses, batterie, gong, cymbales, triangle… jusqu’aux castagnettes.
Hubert ne peut que se réjouir de cette ambition musicale, ouverte aux adultes et pour laquelle notre rédacteur a été sollicité pour ses quelques restes au Trombone… Sa lucidité l’a poussé à reporter tout engagement musical, sans renoncer bien évidemment à faire entendre sa petite musique… ( oups ).

À SUIVRE…