Conseil Municipal de Festubert du 16 décembre 2022 : un QUORUM atteint sur le fil du rasoir…(2/4 )

2/4  – Les points 3 et 4 de l’ordre du jour de ce conseil municipal ont trait à des autorisations d’ouverture de crédits d’investissement. Si ceux-ci peuvent apparaître comme de la contingence administrative, en réalité ils sont le résultat des faiblesses de la gouvernance municipale.
Elles ont été mises en évidence à multiples reprises par Hubert depuis près de 30 mois. Comme la répétition est l’Art de l’Éducation, chaque lecteur pourra ainsi vérifier l’état de ses connaissances sur les finances communales de Festubert.

Comment est-il possible à une gouvernance municipale trentenaire, entourée d’un « staff » technique qui n’attend pas le nombre des années pour s’illustrer, de passer au travers de principes budgétaires connus  des premiers stagiaires en finances communales ?
La demande du Comptable du Trésor cache en réalité une grosse « COQUILLE » ( pas de Noël ) dans la construction du Budget Primitif 2022. Les reprises des soldes comptables de 2021 laissent apparaître un DÉFICIT  de plus de 25 700 € non financés sur l’excèdent disponible. Autrement dit, un certain amateurisme prévaut dans les constructions budgétaires de Festubert, ce qui met à mal une nouvelle fois la légendaire réputation budgétaire de la gouvernance municipale.
Au final, par le jeu d’écritures, les comptes sont remis « d’équerre’ mais pas tout à fait. La section d’Investissement 2022 se retrouve en SURÉQUILIBRE de plus de 25 700 € précités… à l’INSU DU PLEIN GRÉ de la commune de Festubert !

Quant à la deuxième délibération, elle ouvre près de 250 000 € de crédits d’investissement pour 2023, répartis en trois lignes budgétaires dans la main du maire. Aucune explication écrite ou orale ne vient donner la destination de ces crédits, atteignant pourtant 25% des crédits ouverts en 2022.
Outre le défaut de « fléchage » de ces 250 000 € qui apparaît comme un vrai chèque en blanc à la gouvernance, cette délibération vient aussi colmater une « brèche » budgétaire.
Hubert a déjà maintes fois déploré l’absence d’adoption budgétaire au plus tard le 31 décembre précédant l’année à venir. Cette manière de procéder aurait assurément le mérite de l’anticipation, de la transparence et de la simplicité…
Mais il est vrai que l’apparence de la complexité rassure le « sachant » et « tient en laisse » l’inscience…

Heureusement : Camille BORDAS nous rappelle  l’essentiel !

La pédagogie est affaire de répétition, et il faut du temps pour ...

À SUIVRE…