Chronique « judiciaire » : à quand un CASINO à Festubert…

 

Un citoyen a interrogé le juge sur la pertinence de la conclusion d’un bail commercial pour l’exploitation de la « boulangerie-pâtisserie » communale, puisque le maire refuse tout échange modéré sur ce sujet. Hubert a eu accès à l’argumentaire en réponse du maire de Festubert. Sans entrer dans le débat juridique ici ( il y a un temps pour tout ), il vous en livre quelques perles

  1. Le maire estime que « … la décision contestée n’entraîne aucun accroissement des charges de la commune, bien au contraire » ( oups ). Les quelques chiffres qui suivent, donnent à eux seuls le tournis ( nos publications des 18 et 23 mai 2021 ):
    • un déficit cumulé depuis près de 15 ans de plus de 325 000 €
    • un loyer de 800€/mois pour 217 m2 de locaux commerciaux
    • un loyer de 500€/mois pour 215 m2 de locaux d’habitation
    • une gratuité de loyer commercial d’avril à août 2021 inclus…

2)  Le maire estime que  » …la création d’une « boulangerie-pâtisserie » ne répond pas à une exigence d’intérêt général… l’initiative privée n’est pas carencée ; il existe à proximité immédiate de Festubert bon nombre de boulangeries-pâtisseries… ( la boulangerie-pâtisserie )n’est pas affectée à un service public » ( oups ). Mais alors pourquoi la municipalité s’est engagée dans cette galère ? Cet argumentaire voudrait-il dire que nous sommes ici dans le « Fait du Prince« , où le maire décide librement de ce qui est bon pour le village avec l’argent des contribuables ? Curieuse façon de gérer les deniers publics…

Après la « boulangerie-pâtisserie », voici que la SUPERETTE s’apprête à sortir de terre… Le maire mettra -t-il en œuvre la même stratégie juridique et financière pour cette dernière ? Il serait intéressant de connaître sa position dans cette affaire.

Reste plus qu’à s’engager dans un CASINO, non pas du groupe Rallye mais du groupe Barrière… Les croupiers et tapis vert réussiront peut-être à renflouer le tonneau des Danaïdes… A moins que cette salle de jeux ne prenne le relais de la « boulangerie-pâtisserie » dont il se murmure dans le village, qu’elle se rapproche irrémédiablement de l’échéance fatale…