CABBALR : plus d’un demi-milliard d’€uros d’Investissements dans les 10 ans qui viennent.

Le Conseil Communautaire qui s’est réuni ce mardi 7 mars 2023 avait à débattre des ORIENTATIONS BUDGÉTAIRES pour les dix années qui viennent.
Autrement dit, les propositions avancées par la gouvernance communautaire avaient à traduire financièrement un PROJET de TERRITOIRE adopté en décembre dernier pour la même période décennale. Au total, c’est plus d’un demi-milliard d’€uros qui seront investis sur cette période.
Un vraie ambition de développement pour le territoire communautaire tant les besoins sont substantiels.

C’est à partir de l’article de presse de la Voix du Nord du 09 mars 2023 – Edition Béthune/Bruay – page 13, qu’Hubert rédige ces quelques lignes. Cette rédaction sera forcément réductrice dès l’instant où notre rédacteur n’a pas eu l’information en amont de cette tenue de réunion, pas plus d’ailleurs pour la précédente. Ayant redoublé de vigilance, celui-ci a d’ores et déjà pris note de la prochaine réunion ( publique ) communautaire du 11 avril.

 Le rapport d’orientations budgétaires ( ROB ) pour 2023 et les neuf années suivantes était principalement axé sur les investissements de la CABBALR. Plus de 500 millions d’€uros seront investis au cours de la période 2023/2032, avec des « pics » les trois premières années : 61 millions en 2023, 65 millions en 2024 et jusqu’à 77 millions en 2025… qui s’expliquent par le lourd investissement lancé depuis peu, de construction ( en remplacement de « l’usine d’incinération » ) sur Labeuvrière, d’un Centre de Valorisation Énergétique ( CVE ) pour 140 millions d’€uros.
Ces investissements seront financés en partie par une « épargne » ( différence entre recettes et dépenses ordinaires de l’exercice budgétaire ) annuelle de l’ordre de 20 millions d’€uros, le solde étant financé par voie de subventions mais aussi d’emprunts. Ces derniers seront contenus de sorte à être en capacité de les rembourser selon un échéancier raisonnable.

Quant au budget « ordinaire » ( dépenses/recettes courantes ) pour 2023, celui-ci sera contraint comme dans toutes les collectivités publiques par l’effet des hausses des coûts énergétiques, des prestations de services, de la rémunération des personnels…Les dépenses correspondantes doivent augmenter de 5% quand les recettes ne progresseront que de 2%.
Sur le plan des recettes, la fiscalité additionnelle de la CABBALR doit rester stable : pas de hausse de la TAXE FONCIÈRE. En revanche pour ce qui est de la Taxe d’Ordures Ménagères dont le taux est nul, un certain flou existe. Selon le journaliste de la Voix du Nord, cette dernière ne devrait pas varier en 2023. Cette singularité de la CABBALR résistera-t-elle à l’épreuve du temps ? Impossible pour Hubert de livrer des informations sur ce sujet à l’heure de l’écriture de ces lignes.
En revanche, il ne s’aventure pas trop en rappelant que le Président de la CABBALR s’est engagé à ne pas utiliser ce levier fiscal durant ce mandat en cours. Il est donc possible de parier sur un statu quo pour les trois ans qui viennent. A partir de 2026, ce sera sans doute une autre affaire parmi bien d’autres ( eau potable, assainissement… ).

Au-delà de ces généralités, à quoi la population et la gouvernance de Festubert peuvent s’attendre à partir de 2023 ?

• • La mise en œuvre d’un subventionnement pour l’acquisition d’un récupérateur d’eau de pluie ( enveloppe budgétaire de 200 000 € en 2023 et 2024 )
  • La révision du dispositif de fonds de concours aux 100 communes membres de la CABBALR. Finie la politique du « guichet » au profit de projets communaux en cohérence avec le projet de territoire communautaire. L’enveloppe budgétaire sera portée à plus de 4 millions d’€uros.
  • La mise en œuvre du centre de santé intercommunal ( Labourse ) et le recrutement de quatre médecins.

Relativement aux 2e et 3e points, la gouvernance municipale de Festubert est sans doute d’ores et déjà dans les « starting block » pour inscrire ses actions et sa stratégie financière dans cette logique communautaire. Le prochain budget annoncé pour la fin du mois en cours doit nous éclairer sur ce sujet, d’autant qu’il inaugure le « mitan » du mandat en cours : comme le temps passe vite !