Revue Municipale Juin 2024 : et revoilà le Bulletin Municipal … aussi copieux que superficiel…1/4

1/4  – Huit mois après son acte de naissance, le VIVRE À FESTUBERT ( VAF ) est déjà passé à la « POSTÉRITE ». Son successeur et nouveau-né a pris bien de l’embonpoint – 32 pages, quand celui d’Août 2020 en comptait 6. Comme pour faire oublier l’aventureuse déclaration du maire sur WÉO « ON EST PÉNARD À FESTUBERT » ( un titre à retenir pour la prochaine version ! ), le Directeur de cette REVUE municipale a fait le choix d’un  slogan « valise » de campagne… « UN VILLAGE OÙ IL FAIT BON VIVRE ».
A bien y regarder, ce véhicule rétrospectif dans sa généreuse livraison, fait toujours la part belle à l’illustration sélective, tout en faisant un petit
effort mimétique  rédactionnel. Bon nombre d’impasses événementielles ternissent l’objectivité et l’exhaustivité de cet outil, la plus emblématique et circonstanciée étant celle dédiée à la sortie sous les « Ors de la République » au Palais Bourbon à Paris …
L’identité de la personne en charge de la conception et de la réalisation de ce bulletin est passée à la trappe, comme voulant échapper aux « fourches caudines » d’Ô FAIT HUBERT…. Seul le typographe porte la responsabilité apparente de l’ouvrage. Comme un évitement qui ne saurait faire oublier que le Directeur de la Publication est le Maire. La faiblesse endémique de l’absence de relecture persiste malgré les recommandations d’Ô FAIT HUBERT.
Plusieurs rendez-vous municipaux ou associatifs sont erronés, comme la Fête Nationale, le marché aux puces de rentrée, la « Faites » de la graine… Comme le révélateur d’une absence sur le terrain de « l’équipe » rédactionnelle. Enfin aucune page n’est consacrée aux conseils municipaux et à ses décisions ( budget, clôture des comptes… ) et pas davantage à l’Agglo. ( CABBALR ) et aux SIVOM de l’Artois et du Béthunois… alors que ces trois Interco., sont des acteurs essentiels dans notre quotidien. Et toujours aucun cadre n’est réservé à l’expression de la minorité municipale…

Pas moins de CENT photos ( passées au « SCAN » municipal ), Huit QR Code… divertissent le lecteur de ces Trente deux pages, pour le retour  du Bulletin Municipal qui a perdu entre temps son caractère « Officiel ». Structuré en trois rubriques principales, derrière « l’Edito » du Maire, ce support de com’ est malheureusement toujours incomplet, redondant ou le fac-similé d’éditions extérieures. Après l’effet « Waouh » de son survol, la réalité rattrape vite le lecteur : toujours du papier « glacé » pour enjoliver un contenu bien maigre. Mais aussi  quelque anglicisme qui en dit long sur la gouvernance municipale.

Hubert ne s’attarde pas ici sur l’Édito du Maire qui occupe deux pages de trop, d’autant que les « confidences » personnelles n’y ont pas vraiment leur place. La page suivante n’est utile que pour servir l’image de son promoteur, au travers de « clips vidéo » ( oups ) qui sont autant d’exercices d’autosatisfaction avec l’aide des médias contemporains… ( oups ).

Trois pages sont consacrées au « POINT SUR LES TRAVAUX » au travers majoritairement de photographies. La restauration de l’Église communale Notre-Dame y trouve à nouveau une belle place, un cliché opportunément choisi laisse deviner qui est le « Chef de Chantier » ( comme pour les fossés du reste )… Adoucis de trottoirs, curage « dur » de fossés, installation de bancs ( pour les grands ), nettoyage extérieur de la salle des sports complètent les illustrations… jusqu’à revenir pour la nième fois à la finalisation du « Bungalow » scolaire ( oups ), faisant de l’adage « LA RÉPÉTITION FIXE LA NOTION » une spécificité Festubertine. Sauf que ce qui est injustement défini comme une 6e classe, n’est en vérité que le résultat d’un dédoublement de classe. Les trois années qui viennent rappelleront cette dure réalité…
Plus intéressant en revanche, l’installation de deux Hôtels à Insectes au Plantin et aux étangs communaux riverains. Une action GRATUITE en voie d’abandon ( oups ) menée  par l’Asso. Noeux Environnement ( aucun débours de la commune  ) dès l’instant où les personnels affectés à la faune ont observé que ces « logis » hébergent aussi bon nombre d’insectes prédateurs ( Réf. Conférence de Noeux Environnement à Beuvry en Juin 2024… ).

Cinq pages sont dédiées à la rubrique « INFOS DE LA COMMUNE » alors que celle-ci méritaient bien davantage. Une page complète est légitimement consacrée à la reprise de l’exploitation de la Boulangerie-Pâtisserie communale par deux jeunes entrepreneurs. Au-delà du talent et de la détermination de ces jeunes gens, ce qui a marqué Hubert dans cette affaire ce sont les modalités de sélection de ceux-ci.
L’article nous apprend que « … ceux-ci ont été sélectionnés car le FEELING est immédiatement passé« . Autrement dit, leur sélection s’est faite sur le ressenti, l’intuition, la sympathie… qui n’est pas sans rappeler la sélection du prédécesseur « Les Trois Cœurs ». Il est plutôt étonnant que pareille sélection soit basée sur une telle subjectivité alors qu’il s’agit du fonctionnement d’un SERVICE PUBLIC communal. Quel sera le sentiment des candidats évincés à la lecture du Bulletin Municipal ? Les turpitudes municipales ne pourront que leur laisser un goût aussi amer que la levure boulangère…
Toujours sur le registre des services publics commerciaux de proximité ( la SUPÉRETTE ), le lecteur apprend que l’installation d’une double borne de recharge pour véhicule électrique est à l’étude ( sans que l’on sache qui la paie ni la nature des travaux …? ), la mise en place d’un Point Presse, l’option possible d’un dépôt de tabac et enfin d’un point de retrait de billets… Cette diversification ira-t-elle jusqu’à nécessiter un agrandissement des lieux? Pas improbable au regard des ambitions affichées.

À suivre…

 

 

 

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