Au Fort ALAMO : c’est uniquement « en REPLAY »…

La curiosité d’Hubert le pousse à lire la presse locale et nationale assidûment quotidiennement, de sorte à élargir son spectre d’investigation au-delà des limites de Festubert L’édition de ce jour de la Voix du Nord ( le 31 mars 2021 – page 16 ) est particulièrement éclairante quant aux libertés prises par le maire pour l’organisation du dernier conseil municipal. Cet article confirme le déni de démocratie récurrent et  éhonté dans le village, que le prétexte de la crise sanitaire ne saurait cacher.

« Bis repetita » ! Après la commune de Lens en décembre dernier, voici la commune d’Oignies qui est sur la sellette… ces deux cas ressemblent étrangement aux dernières pratiques de Festubert…

Petit rappel : le dernier conseil municipal du 12 février 2021 de la commune de Festubert s’est tenu à 19 heures, c’est-à-dire curieusement dans la plage horaire du couvre-feu ( interdiction de sortie après 18 heures ), ce qui a empêché la « participation » aux débats de tout public. Et surtout aucune disposition n’a été prise pour assurer le caractère public des débats, soit par le son et/ou par l’image ( via site Internet… ) en DIRECT durant la séance du Conseil Municipal. L’association « Ô FAIT HUBERT » a largement dénoncé ( voir articles précédents )

Conseil municipal du 12 février 2021 – Ô fil de l’eau (1/6)

cette façon de faire que la mairie a tenté d’atténuer en mettant en ligne ( comme à l’accoutumée – ni plus ni moins ) les débats plusieurs jours après leur tenue…..

Mais au-delà du cas de la commune précitée, ce qu’il faut surtout retenir de cet article de presse, c’est la position de la Préfecture du Pas-de-Calais pour ce qui est du respect de la transparence des débats des conseils municipaux. Il y est rappelé que les Maires ont trois possibilités ( pas d’autres)  concernant la tenue de leur conseil municipal :

  • réunion dans les conditions de droit commun, le cas échéant à huis clos ( décidé en début de séance ) ;
  • réunion ( annoncée dès la convocation ) sans public mais la DIFFUSION ( sur Internet ou par le son et/ou l’image à l’extérieur de la salle… ) est OBLIGATOIRE ;
  • réunion en acceptant du public – en nombre limité le cas échéant et en dehors des heures du couvre-feu… – et dans cette hypothèse, il n’est pas besoin d’organiser une retransmission en direct des débats…

Le maire de Festubert « n’a coché aucune des trois cases » ( options ) qui lui étaient légalement offertes… A moins que celui-ci ait demandé l’avis préalable de la Sous-Préfecture qui aurait délivré un avis favorable sur cette pratique ? Mais un avis ne reste qu’un avis qui n’engage que ceux qui les écoutent… Pour s’en convaincre il suffit de se souvenir de l’épisode des élections municipales de Bruay-la-Buissière. Cela s’est traduit par l’inéligibilité pour 18 mois d’un candidat malheureux et ce, après avoir consulté ( de bonne foi ) les services préfectoraux pour la désignation de son mandataire financier… Sauf que le conseil préfectoral a été indirectement sanctionné par le juge de l’élection…

Évidemment l’argument coutumier d’un village avec peu de moyens ne saurait servir de « ficelle » ( il y a près d’un million d’€ dans les caisses et alors qu’une telle diffusion en direct par une société spécialisée ne coûterait que quelques centaines d’€ ).  De surcroît le village est maillé par la fibre : un comble !

Le prochain conseil municipal devant se réunir le 15 avril prochain au plus tard pour l’adoption du budget primitif, l’association citoyenne  « Ô FAIT HUBERT » sera doublement attentive aux conditions matérielles de cette réunion. Si par hypothèse aventureuse, le maire de Festubert marche dans les pas de sa collègue maire d’Oignies, Hubert/Hubert sont d’ores et déjà candidats pour une invitation… Plus sérieusement, nous ne pouvons qu’inviter le Maire de Festubert à se ressaisir, il s’épargnera ainsi quelques désagréments…

Il y a bien longtemps qu’Hubert ne prend plus les vessies pour des lanternes…