Production d’eau potable à Festubert (5 )

Quatre sites aujourd’hui occupés par une activité agricole ont été repérés sur notre territoire, leur localisation ayant pour point commun, leur proximité avec une desserte routière.

Le premier d’entre eux est situé rue du Trottin, sur la parcelle agricole située en face du poste transformateur « EDF ». Le second est presque voisin, en bordure de la rue de Lille, sur l’une des parcelles en prolongement de la résidence pour personnes âgées ( dans le sens Festubert/La Bassée ). Le troisième site est à l’arrière de la résidence Des Mille et enfin le quatrième est à la sortie de Festubert, rue de Béthune, à mi distance entre la sortie de l’agglomération et la rue du Moulin.

Les quatre sites présentent à peu près les mêmes caractéristiques supposées quant à leur sous-sol, même si pour le dernier les débits escomptés sont plus faibles que les trois autres. Les premier et second ont quasiment les mêmes caractéristiques : ce sont des « jumeaux », si ce n’est pas vraiment leurs caractéristiques géologiques qui les détachent l’un de l’autre.

Quel est donc l’élément déterminant dans cette affaire ? En lisant le rapport ( quelque peu masqué d’éléments « confidentiels » ), on comprend vite qu’il s’agit du parcours qui les sépare du point de raccordement envisagé à une canalisation existante ( fonte ductile de 300mm de diamètre de raccordement entre le forage du Plantin et le réservoir de Givenchy – au niveau de la rue Piquette ). Ces distances en « compétition » s’échelonnent entre 1450 mètres et 2150 mètres, en empruntant la voie publique ( selon l’hypothèse retenue :  rue du Trottin , Grand rue, rue de Lille, rue de Béthune… ).
Les sites privilégiés sont ceux de la rue du Trottin et de la rue de Lille puisqu’ils sont les plus proches du point de raccordement. Étonnamment le parti est pris d’emprunter la domanialité publique ( voirie ) pour le déploiement de nouvelles canalisations,
sans doute à grands frais de démolition et de restructuration des voies concernées.
Il est ici permis de s’interroger sur le silence du parti d’un raccordement au « plus court » et à moindre frais,  par le biais d’enfouissement des canalisations dans le sous-sol des terres agricoles ( après dédommagements ponctuel et récurrent ) comme c’est couramment le cas dans le domaine de l’exploitation et de l’adduction de l’eau…

Avec tout autant d’acuité, se pose la question matérielle du forage de la rue du Plantin. A l’arrêt depuis trente ans, condamné irrémédiablement par les rapports d’experts, qu’attend-on pour mettre par terre cette « verrue » en bordure du marais ? Les tags et « squat » en font un véritable repoussoir pour les promeneurs en quête de sérénité visuelle.
On ne peut qu’inviter les acteurs municipaux à œuvrer dans ce sens auprès de la CABBALR, de sorte que « Les Fontaines » retrouvent un certain lustre. A moins que ce forage ne mute en dispositif d’adduction d’eau réservé aux étangs communaux voisins, après reconfiguration complète de ce site de pompage : « One stone two birds » !

à suivre