Revue Municipale Novembre 2024 : Festubert, un Village où on est PENARD… enfin, pour ceux qui y restent… 4/4

4/4 –  Notre nouvel Administrateur Communal, par ailleurs Directeur de la Publication de cette Revue Municipale, a quelque peine à suivre l’hypothétique ligne Éditoriale. L’exercice de remplissage cache mal l’impasse sur les ACTEURS ÉCONOMIQUES de notre Village.
La rubrique correspondante  « Aidons nos Commerces » inaugurée en janvier 2021, n’aura duré que le temps des Roses… Alors que la revue précédente datée de Juin 2024 ressuscitait quelques lignes pour la Supérette communale, sous le titre « Quoi de neuf chez PROXI », plus rien n’est dit sur ce commerce dans ce dernier numéro. Depuis ces derniers jours, il n’est plus possible d’opter pour l’oubli… d’autant qu’une décision de justice est tombée dans cette affaire.

Outil exclusivement rétrospectif sur quelques activités Municipales ou Associatives, aucune page n’est consacrée à la prospective. Une exception néanmoins, page 11 – revue de juin 2024 – liée à la Supérette communale. Le lecteur y découvre au pied de cette page, que ce commerce a l’intention :

    • d’installer une double borne de recharge rapide pour véhicule électrique
    • la mise en place d’un petit point presse
    • la demande en cours pour le dépôt de tabac
    • la mise en place d’un point de retrait d’argent.

A l’évidence les ambitions ne pouvaient qu’être conjointes avec la commune de Festubert. C’est notamment le cas des points de recharges électriques et de retrait d’argent. Comment imaginer pareilles évolutions sans un partenariat avec la gouvernance municipale pour modifier l’emprise sur le domaine public communal et/ou des modifications du bâti ( supérette ). De belles ambitions sur lesquelles l’Administrateur municipal est resté bien silencieux…

Un silence qui s’explique six mois plus tard au travers du long ( 18 mn ) message d’alerte du gérant de la Supérette sur sa page Facebook. Par ses déclarations, celui-ci nous apprend que la clientèle « Festubertine » n’est pas au rendez-vous. À peine 10% de ceux-ci y font des courses alors que la cible est en moyenne de 27 à 30%.
On y apprend que le gérant y a injecté 157 000 € sur ses deniers personnels, en matériels… Ajoutés aux 350 000 € d’argent public injectés dans cet équipement, ce commerce atteint plus du demi million d’€… On y apprend aussi que le gérant ne se rémunère pas sur ce commerce, étant porté par le régime d’indemnisation du chômage. Sauf que celui-ci arrive à un palier laissant à l’intéressé 900 €/mois  d’indemnités à compter du 1er janvier 2025. On apprend aussi que le chiffre d’affaires 2024 a grossi de 100 000 € par rapport à 2023… mais apparemment sans dégager la marge « bénéficiaire » proportionnelle. Autant d’informations alarmantes qui, au-delà de la compassion que les uns et les autres peuvent avoir, ne laissent pas espérer le meilleur pour les mois à venir.

La dégradation de la situation ne pouvant être subite, la gouvernance municipale se devait d’être informée de l’évolution de la situation. Elle avait même l’obligation de suivre « d’heure à heure » ce commerce ainsi que la Boulangerie-Pâtisserie, dès l’instant où ces commerces de proximité relèvent de la commune de Festubert. Que ce soit le résultat d’un manque de transparence ou de négligences, la situation de la Supérette n’est en vérité pas tout à fait surprenante.

L’Association Citoyenne Ô FAIT HUBERT n’a jamais soutenu ce « modèle » économique. Celle-ci a toujours soutenu la formule du TIERS-LIEU aux activités multiples, permanentes ou éphémères, intégrant le cas échéant, des activités commerciales adossées au bénévolat. Quant au plan de sauvetage imaginé par Ô FAIT HUBERT le temps d’un « Post », celui-ci est d’ores et déjà « mort-né », au regard des dernières diffusions sur ce sujet…

Une constance donc dans l’analyse d’Ô FAIT HUBERT puisque l’hologramme d’Hubert a saisi voilà plus de deux ans, le juge administratif pour constater l’illégalité d’une décision municipale visant à muter les règles comptables se rattachant à cette Supérette et la Boulangerie-Pâtisserie communales. Une façon selon lui, de protéger les exploitants correspondants des pures lois « du marché ». Notre requérant a subi un revers puisque la juridiction a dénié à celui-ci le droit d’engager pareil recours.
Autrement dit un recours  qui ne peut concerner un CITOYEN faute « d’intérêt à agir ». En conséquence le juge ne s’est pas prononcé sur le fond de l’affaire… Une décision regrettable au regard des enjeux fondamentaux de partenariat Public/Privé qui sont ignorés… Une détermination qui n’a pas de prix malgré les 1 000 € que celui-ci aura à verser à la commune de Festubert au titre de « Dommages et Intérêts » ( sur les 2 500  € réclamés par la commune ).

Fin