Conseil municipal du 20 décembre 2023: un isoloir bien commode pour « jeter le bébé avec l’eau du bain »…(9/9 )

9/9  – Les lois sont comme les saucisses de Bismarck. C’est mieux de ne pas voir leur préparation. La gouvernance municipale est assurément adepte de ce précepte posé par le Chancelier allemand Otto von Bismarck ( 1815/1898 ) pour justifier que l’on cache ce que le public ne saurait voir : « Si les gens savaient comment on fabrique les saucisses, il n’est pas sûr qu’ils continueraient à en manger« .
C’est sans doute ce qui explique la technique renforcée de l’ÉVITEMENT de la gouvernance municipale. Ne rien dire susceptible de l’exposer ou de nourrir tout commentaire d’Hubert… Ce dernier vous livre malgré tout quelques sujets passés dans la machine à broyer…

A – Pas un mot sur le chantier de rénovation extérieure de l’église communale NOTRE-DAME. Il a fallu attendre les Vœux du maire à la population pour apprendre que ce chantier nécessite quelques « ajustements » ( oups ). En réalité il s’agit d’adaptations substantielles qui risquent fort d’alourdir le poids de cette opération d’envergure sur les finances communales ( la cagnotte du million € ).
La publication d’Hubert du 07 janvier a déjà apporté bon nombre d’explications sur ce dossier, il n’y revient donc pas. Mais par souci de transparence et d’exhaustivité, l’hologramme d’Hubert a sollicité la gouvernance municipale, en vue d’obtenir les avenants ( modifications ) aux contrats de travaux afin d’apprécier la portée de ces « ajustements ». Au moment de la rédaction du présent article, celle-ci n’a toujours pas eu de retour à sa sollicitation…

B – La BOULANGERIE-PÂTISSERIE communale. Le mutisme le plus complet sur ce sujet alors que l’annonce « SOS Village » ( Site TF1 ) diffusée par Festubert a été supprimée avant cette séance du conseil municipal. Cet indice de reprise de cet équipement municipal s’est révélé positivement, là aussi lors de la cérémonie des Vœux du maire à la population. Il y a annoncé la reprise de ce commerce de bouche par deux entrepreneurs, sous une formule de fabrication de pain plus traditionnelle ( pain blanc ? ) mais sans faire connaître la date « officielle » de redémarrage. Reste à savoir également si le rayon pâtisserie sera garni lors de la réouverture.

C – Le SAUVETAGE de la subvention de 120 000 € de la CABBALR pour la supérette communale. Alors que le dernier conseil communautaire de cette Interco. a autorisé son président à conclure un avenant de prolongation de ce financement, aucun parallélisme des formes n’est mis en œuvre à Festubert. Une méthode singulière alors que notre village a coutume d’exposer toute démarche de subventionnement. Il faut dire que le sujet est peu glorieux dès l’instant où il s’agit de « rattraper le coup » d’un dossier tombé dans les oubliettes des  arcanes administratives…

D – L’ABANDON des créances irrécouvrables. Chaque année, la commune de Festubert ( comme la plupart des 36 000 communes de France ) est appelée à autoriser le représentant du Trésor ( percepteur ) à abandonner les poursuites envers les débiteurs ( mauvais payeurs, retardataires, récalcitrants… ) de diverses créances ( cantine, centres aérés, locations, bibliothèque, frais de photocopie… ). Or rien de tel depuis près de deux ans. Serait-ce le dernier épisode de la publication de l’identité des débiteurs sur le site Internet de la commune ( sic ) qui a marqué l’esprit municipal au point d’y renoncer ? Peu probable. Des créances exposeraient-elles la gouvernance à quelque gêne ? Pas impossible. En toute hypothèse, l’existence de créance est bien réelle, puisque l’hologramme d’Hubert figure « sur la liste » (pour quelques € – oups)

E – Le plan d’ACCÉLERATION. Non pas sur le réseau routier mais le développement de la production d’ÉNERGIES RENOUVELABLES. Toutes les communes ( y compris Festubert – cartographie dispo. sur Internet ) ont été destinataires d’une cartographie ( élaborée voilà plusieurs mois par les services de l’Etat – DDTM ) de leur territoire faisant apparaître les potentialités de mise en œuvre du photovoltaïque notamment ( mais pas que – éolien, biomasse… ). Apparaissent ainsi toutes les toitures des immeubles, publics ( église, salle des sports… ) et privés ( béguinage, hangars agricoles… ), susceptibles d’accueillir ce type d’installation.
Il appartient à chaque commune de mettre sur pied une CONCERTATION PUBLIQUE avant d’arrêter un plan communal de développement des énergies renouvelables. Bon nombre de communes appartenant au périmètre de la CABBALR se sont lancées dans ce processus de préservation de l’ENVIRONNEMENT. Il est regrettable que le village de Festubert  n’ait pas encore engagé cette démarche pourtant obligatoire. Est-ce la concertation publique qui  gêne ? Est-ce le manque de moyens ? Quoi qu’il en soit, l’Association Citoyenne Ô FAIT HUBERT est partante pour y prendre toute sa part et mettre en mouvement toute son « énergie » ( oups )

Des trous dans la raquette donc, qui témoignent une fois de plus,  l’obsolescence des méthodes de la gouvernance municipale. Plus que regrettables, celles-ci isolent un peu plus notre village de Festubert des enjeux de Territoire Communautaire. Particulièrement attentive aux métiers de bouche et à la distribution de proximité, il lui reste à améliorer sa technique de l’EMBOSSAGE

Fin.