Jardins Partagés

Le jardin participatif : plus difficile à mettre sur pied qu’il n’y paraît même si une « pièce d’eau » vient d’y naître

Les quatre dernières années qui se sont écoulées n’ont pas permis de faire éclore le jardin participatif de la rue de la Veine. Sa situation géographique le prive des meilleurs atouts pour en faire un véritable lieu pédagogique et de partage. Le temps apparemment perdu, offre peut-être encore l’opportunité d’ouvrir une nouvelle fenêtre de concertation et de dialogue pour repenser une idée qui mérite de grandir.

Voilà quasiment quatre ans que la Mairie s’est portée acquéreur par voie d’échange, d’une parcelle de terrain rue de la Veine ( cadastrée AC 371 ) – à proximité de l’intersection de la rue Malvaux – d’une superficie de l’ordre de 6 000 m². Quinze mois après cette acquisition, la Municipalité a fait le choix d’y implanter un JARDIN PARTICIPATIF. Une convention a été conclue dans ce sens avec l’Association Noeux Environnement, pour une durée d’un an à compter du 1er Avril 2018, moyennant un coût de 7 830 €.

Non seulement la convention est devenue caduque mais, fait quelque peu surprenant, ces dernières semaines, ce terrain a fait l’objet d’un labour profond et, de manière plus confidentielle, du creusement d’une pièce d’eau au format quelque peu étriqué. Selon les informations recueillies par Hubert, il semble même qu’un géomètre ait été missionné pour borner ce terrain en vue d’y installer une clôture avant la végétalisation de celle-ci.
Autrement dit la municipalité semble confirmer l’orientation initiale malgré ces faiblesses…
Est-ce bien raisonnable au regard de sa situation ( excentrée ) et des règles d’urbanisme qui régissent le secteur correspondant ?
Nous sommes ici en secteur Np – ZONE NATURELLE – visant à protéger les espaces sensibles ( espace mitoyen au Marais… ) et excluant toute construction…

Mais quel sera le parti de l’aménagement et selon quel calendrier ?
A priori il existerait un plan B susceptible de se substituer à celui initié par Noeux Environnement précité.
Selon quelles échéances cet espace sera-t-il aménagé?
Est-ce que la commune compte actionner les opérations « Verger Conservatoire » et « Plantation de Saules Têtards » pour lesquelles il existe un « fléchage » à la CABBALR pour Festubert ?
Autant de questions qui restent en suspens.
A moins que cette parcelle soit aussi destinée à du reboisement dans le cadre de l’opération 1 million d’arbres promue par la région Hauts de France… ( Hubert y consacrera également un article ).
En toute hypothèse, il ne semble pas que cette affaire ait fait l’objet de débat ni de communication à la population. C’est faire peu de cas de celles et ceux qui se sont mobilisés voilà près de deux ans ( sans retour ? ), au travers d’un questionnaire, pour connaître leurs souhaits quant à l’aménagement de ce terrain.

Quoi qu’il en soit, il semble bien que ce dossier soit en mode « pause ».
Ne faut-il pas mettre à profit les mois qui viennent, pour remettre sur « le métier » ce projet pour en vérifier la pertinence tel qu’il est prévu ?
Assurément, la démarche de JARDINS PARTAGES est à promouvoir.
Mais l’implantation et le concept méritent d’être revisités pour faire grandir le projet initial. Diverses expériences dans les communes de l’Artois ou de Flandre peuvent servir d’inspiration, de même que le centre communautaire Géotopia ( Mont Bernanchon )…

Notre association citoyenne « Ô FAIT HUBERT » est bien entendu partante pour travailler sur ce dossier qui peut être fédérateur pour la population de notre village ( communauté éducative, parents, enfants, aînés, jardiniers… ).