Conseil municipal du 05 octobre 2022 : une assemblée rattrapée par le « QUIET QUITTING »… ou la démission silencieuse (9/10)

9/10  – Parmi les trois derniers points de ce conseil municipal, seul le dernier mérite des développements particuliers. Il y est à nouveau question du subventionnement des travaux de rénovation de l’église NOTRE-DAME… une nouvelle Arlésienne. Ce dernier aura-t-il une issue plus heureuse avec le recours à un « chapeau à plume » de la République ? Pas si sûr car celui-ci est bien occupé ces derniers temps…

Quasiment comme à chaque conseil municipal, l’assemblée délibérante a procédé à la modification du tableau des effectifs du personnel communal. Par suite d’un départ à la retraite, la gouvernance municipale a procédé à un « toilettage » des temps de travail, affectation et répartition des tâches, à l’école et à la cantine notamment. Que du très classique en somme.
En revanche ce qui est plus singulier, c’est de connaître les modalités de sélection des candidat(e)s à un poste ou une mission au sein des services municipaux. Par la voix du maire, on y apprend qu’un JURY est mis sur pied. Il est composé de lui-même, de l’adjoint(e) et d’un collaborateur municipal. Autrement dit, tout un aéropage de décideurs pour un choix cornélien sans doute. Une pratique chronophage et hors du temps  lorsque l’on s’intéresse aux  pratiques contemporaines de recrutement dans le monde de l’entreprise…

Le point suivant est anecdotique et en toute hypothèse, ne méritait pas de délibération. La gouvernance oublie ici une nouvelle fois, que le conseil municipal  a donné délégation au maire dans la matière des assurances, comme si la mémoire collective s’était évanouie. Toujours est-il que le conseil municipal a validé le remboursement de deux sinistres mineurs consécutifs à la tempête EUNICE du 14 février dernier. Un remboursement global de l’ordre de 2 000 €.

En revanche le dernier point ne manque pas de sel, puisqu’il y est une nouvelle fois question de subventionnement de l’église NOTRE-DAME. Celui-ci concerne la « nième » sollicitation municipale pour un subventionnement de l’ÉTAT au titre de la DETR 2022 ( Dotation d’Equipement des Territoires Ruraux ). Comme pour se rassurer, le maire a cru utile de préciser qu’il avait sollicité le député de la circonscription ( 12e ) pour soutenir cette demande. Toujours selon les propos du maire, le député s’y est engagé…
Sauf que le maire oublie que : « … les promesses n’engagent que ceux qui y croient… » ( oups ), d’autant que le député a d’autres « chats à fouetter » en ce moment… Mais pourquoi diable avoir besoin du soutien d’un parlementaire pour cette sollicitation financière ? Le maire doute-t-il à ce point de la pertinence de cette sollicitation ? La question mérite ici d’être posée.

Hubert renvoie le lecteur à sa publication du 24 octobre dernier où il expose l’effondrement du plan de financement des travaux de rénovation de l’église NOTRE-DAME. La DETR ( 1ère tranche ) attribuée en avril 2019 – 70 276 € est définitivement perdue faute de commencement des travaux dans les deux ans suivant cette attribution. D’une certaine manière, le maire de Festubert essaie de repasser le plat à la Préfecture pour la 2ème tranche ( de travaux )  cette fois, avec comme « maître d’hôtel », un représentant du Palais Bourbon… il est vrai, souvent rompu à ce type d’exercice.

À SUIVRE