Conseil municipal du 05 octobre 2022 : une assemblée rattrapée par le « QUIET QUITTING »… ou la démission silencieuse. (5/10)

5/10  – Après un long travail d’exhumation de documents, Hubert vous livre ici les résultats ( toujours étayés ) de ses investigations.
Ceux-ci sont plutôt édifiants pour ne pas dire terrifiants, pour une gouvernance municipale à la fragile réputation de « bon gestionnaire ». En réalité, les développements qui suivront sont la parfaite illustration d’une LÉGENDE aussi solide que celle du Père Noël, une fable  même, comme rappelée en avant-propos de cette publication…
La génèse de cette affaire remontant au moins à 2017, il aura fallu plus de deux ans de persévérance à Hubert pour relier les fils de ce qui pourrait devenir une AFFAIRE … Mais il est encore trop tôt pour en parler : il y a un temps pour tout…
Avant d’aborder l’austérité des chiffres, Jean de la Fontaine nous réconcilie avec l’économie d’un projet par la poésie. A lire et relire !

L’AVARE QUI A PERDU SON TRESOR
L’usage seulement fait la possession.
Je demande à ces gens de qui la passion
Est d’entasser toujours, mettre somme sur somme,
Quel avantage ils ont que n’ait pas un autre homme.
Diogène là-bas est aussi riche qu’eux,
Et l’avare ici-haut comme lui vit en gueux.
L’homme au trésor caché qu’Esope nous propose,
            Servira d’exemple à la chose.
                Ce malheureux attendait,
Pour jouir de son bien, une seconde vie ;
Ne possédait pas l’or, mais l’or le possédait.
Il avait dans la terre une somme enfouie,
        Son cœur avec, n’ayant autre déduit
            Que d’y ruminer jour et nuit,
Et rendre sa chevance à lui-même sacrée.
Qu’il allât ou qu’il vînt, qu’il bût ou qu’il mangeât,
On l’eût pris de bien court, à moins qu’il ne songeât
A l’endroit où gisait cette somme enterrée.
Il y fit tant de tours qu’un Fossoyeur le vit,
Se douta du dépôt, l’enleva sans rien dire.
Notre avare, un beau jour ne trouva que le nid.
Voilà mon homme aux pleurs : il gémit, il soupire.
            Il se tourmente, il se déchire.
Un passant lui demande à quel sujet ses cris.
            C’est mon trésor que l’on m’a pris.
 Votre trésor ? où pris ? Tout joignant cette pierre.
             Eh sommes-nous en temps de guerre
Pour l’apporter si loin ? N’eussiez-vous pas mieux fait
De le laisser chez vous en votre cabinet,
            Que de le changer de demeure ?
Vous auriez pu sans peine y puiser à toute heure.
 A toute heure, bons Dieux ! ne tient-il qu’à cela ?
            L’argent vient-il comme il s’en va ?
Je n’y touchais jamais.  Dites-moi donc, de grâce,
Reprit l’autre, pourquoi vous vous affligez tant,
Puisque vous ne touchiez jamais à cet argent :
            Mettez une pierre à la place,
            Elle vous vaudra tout autant.

Tout est dit dans ce texte de Jean de la Fontaine ( 1668 ) qui n’a pas pris une ride à Festubert.
Dans les développements ultérieurs consacrés au financement des travaux de rénovation du « clos et couvert » de l’église communale NOTRE-DAME, Hubert rentrera dans le « dur ». Des évaluations de travaux à couper le souffle, des subventionnements comme s’il en pleuvait… bref une opération qui devait entrer dans la chaussure « zéro emprunt »… La réalité est bien plus cruelle après plus de cinq ans d’atermoiements et de « renoncements ». La gouvernance municipale semble avoir oublié ce vieil adage : « Il vaut pourtant mieux avoir des remords plutôt que des regrets… ».

À suivre