Conseil Municipal du 15 juin 2022 : la gouvernance municipale met en oeuvre une « VENTE A LA DÉCOUPE » sans débat public…( 2/2 )

2/2 – L’absence d’élus de la commune de Festubert lors de cette séance du comité syndical du SIVOM du Béthunois montre tout leur désintérêt et désinvolture pour cette affaire. Situation affligeante au regard des enjeux et conséquences pour celles et ceux qui seront aux responsabilités dans les années qui viennent… 

En revanche Hubert y était, ce qui lui permet d’en rendre compte avec la plus grande objectivité possible. Même si le processus administratif s’annonce d’ores et déjà chaotique, sans doute avec quelques embûches, dans les quelques mois qui viennent, la commune de Festubert aura PERDU toute compétence dans des domaines aussi sensibles que :

    • la RESTAURATION SCOLAIRE
    • les CENTRES AÉRÉS
    • l’entretien des FOSSÉS COMMUNAUX

Et ce, non pas pour le temps du mandat comme l’affirme à tort le maire mais pour « L’ÉTERNITÉ« . Toujours contrairement à ce que soutient le maire, finie la concurrence ou le « cousu-main »… La commune n’aura d’autre choix, que de confier les compétences transférées, au SIVOM du Béthunois et de se ranger à ses conditions… Le maire et son adjointe ont ici fait la démonstration de leurs compétences « cachées » dans les soins de l’odontalgie…

Bien évidemment cette question donnera lieu à d’autres développements dans le cadre du compte-rendu du dernier conseil municipal. Hubert ne peut qu’inviter ses fidèles lecteurs à suivre ceux-ci tant le sujet est capital et irréversible ! Il ne restera à la gouvernance municipale que quelques « oripeaux » de marges de manœuvre. Et ce n’est pas les hypothétiques « colonies de vacances » qui permettent d’y voir le verre à moitié plein…

Dépouillée de la cantine, des centres aérés, de l’entretien des fossés et bien d’autres compétences ( au nombre de vingt quatre ), la gouvernance municipale s’installe petit à petit dans le nid douillé du « donneur d’ordre ». Il lui reste en responsabilité directe l’école maternelle/primaire, l’école de musique, la mairie, la salle des Fêtes, « la boulangerie-pâtisserie », « la supérette »,  la salle des Sports, « l’église », le cimetière… ce qui est plutôt confortable à court terme. En revanche sur les moyen et long termes, celles et ceux qui seront aux responsabilités risquent d’être privés de leviers essentiels pour mettre en œuvre des actions locales audacieuses. Le réveil risque alors d’être douloureux et le goût amer…

Enfin cette situation de « délestage » pose à nouveau la question des indemnités des maire et adjoint(e)s… respectivement de 2 600€ et 700€/mois… d’autant qu’une possible redistribution des rôles au sein du SIVOM du Béthunois, peut leur permettre « d’émarger » à un moment ou à un autre…

A suivre…