Conseil Municipal du 06 Avril 2022: la Boulangerie-Pâtisserie et la Supérette communales bientôt sur Airbnb… ( 4)

4 – En amont des projets de délibération soumis à l’adoption du conseil municipal, le Maire a rendu compte des décisions (pas toutes…) qu’il a prises ces quatre derniers mois ( oups ) en vertu des larges délégations accordées « à l’aveugle » par l’assemblée délibérante.
L’ennui dans ce chapitre, c’est qu’il y a tellement de trous dans la raquette municipale qu’Hubert se demande si celle-ci compte encore des mailles. Pour la réparer, il est vrai que la municipalité a quelques ficelles dans son sac

Au nombre de quatre « officiellement », ces décisions ont trait aux domaines informatique, assurantiel et du bâtiment, avec des sigles abscons qu’Hubert s’efforce de décrypter.

La première décision se rapporte à un contrat conclu avec la Société DATA – IT pour un montant de 1 262 € HT pour la fourniture d’un serveur de fichier NAS. Autrement dit il s’agit de l’acquisition d’un équipement informatique de stockage de données qui n’appellerait pas de commentaire particulier sauf que la société contractante fait partie du même groupe IT&YOU que la société EVEN-IT, elle-même chargée de la refonte du site WEB de la commune
Il n’est ici pas hasardeux d’en déduire que la municipalité n’a jamais retrouvé GANDI ( société hébergeur historique – sic ) et qu’en ultime recours elle a dû se résoudre à faire cette acquisition supplémentaire.
Dix-huit mois de tergiversations pour en arriver à pareil résultat : cela ressemble à quelque improvisation et même davantage. Cette question n’a d’ailleurs donné lieu à aucun commentaire du maire ni de l’adjointe en charge de la communication… Silences qui en disent long.
Un petit mot quand même d’Hubert dans l’oreille de la gouvernance municipale : le site ne mentionne aucun COOKIES (pas les biscuits… oups) alors que « tout » traceur informatique doit faire l’objet d’une acceptation du consultant… Encore un petit effort!

La deuxième décision a la singularité d’agréger cinq avenants à des contrats d’assurance conclus avec la Sté SMACL Assurances ( spécialisée dans le secteur des collectivités territoriales ). La singularité de ceux-ci ne tient pas dans leur montant le plus souvent « anecdotique » mais dans leur objet.
Tous ont pour finalité de prolonger d’un an ( année 2022 ) la durée des contrats initiaux. Sur ce point également la gouvernance municipale est bien discrète: aucune indication sur l’année de naissance de ces contrats.
Il ne fait pas de doute que ces avenants sont le résultat d’imprévoyance municipale quant à la gestion des échéances des contrats d’origine. Vieille technique usée dans toutes les collectivités publiques sauf à Festubert semble-t-il. Il est plus que regrettable pour la commune (et ses contribuables) de renoncer à une mise en concurrence périodique de ses contrats d’assurance, souvent source d’économies substantielles…

Les troisième et quatrième décisions se rapportent au « prochain » chantier de rénovation de l’église communale Notre-Dame. Deux contrats ont été conclus avec les Sociétés BUREAU VERITAS ( 4900 € HT ) et AMIANTE DIAGNOSTIC ( 910 € HT ) respectivement pour la Sécurité et la Protection de la Santé ( CPS ) des personnels de chantier en cas d’intervention simultanée de plusieurs entreprises sur le chantier et pour le repérage éventuel d’amiante sur l’édifice. Rien n’est dit relativement à la mise en concurrence de ces prestations de service…
Quant à l’avancement du dossier de mise en concurrence des travaux, le mutisme a été total sauf au cours de l’exposé budgétaire. Le maire a simplement susurré que la première tranche ( sic ) devait démarrer en 2022. Une prudence de sioux de plus en plus marquée alors qu’un point sur l’avancée de la mise en concurrence des travaux y aurait trouvé légitimement sa place.
Et dire qu’il se murmurait dans le village que les travaux devaient démarrer en février 2022… Les travaux de la supérette qui n’avancent plus ( la dalle intérieure de béton devait être coulée semaine du 11 au 16 avril – Réf : les propos de l’adjoint.. .), de même que ceux de la garderie ( problème de malfaçons du gros-œuvre – Réf les propos de l’adjoint… )L’achèvement des travaux de la supérette pour la fin du mois de juin prochain apparaît une nouvelle fois bien compromise. Ceci dit, une ouverture en juillet/août serait le plus mauvais moment… A toute chose malheur est bon
Décidément la municipalité a une poisse chronique pour ses chantiers. S’il est incontestable que la gestion de ceux-ci n’est pas aisée, les modalités de choix des entreprises retenues par Festubert sont autant de « verges pour se faire fouetter »…

Enfin toujours les impasses (illégales) du maire quant aux contentieux ouverts devant la juridiction administrative ( première instance ou appel )… :

    • comptes administratifs 2019 de la commune et de la ZAE
    • bail commercial de la boulangerie-pâtisserie communale
    • communication de documents administratifs relatifs à la mise en – concurrence du contrat d’architecture pour l’église communale…
    • contestation d’une décision du tribunal administratif dans le domaine du droit de l’urbanisme…

Ces encombrants dossiers rattraperont la gouvernance municipale : en attendant, elle préfère rentrer la tête dans le sable : A CHAQUE JOUR SUFFIT SA PEINE

A suivre