Ô fait Hubert lance l’idée d’une Maison des Associations à Festubert

Hubert veut en savoir plus long sur le projet de maison des associations de l’association « Ô Fait Hubert ».

Pourquoi une maison des associations dans un village comme Festubert ?

Réponse simple : parce qu’il n’existe pas de lieu de ce type à Festubert

Oui mais, pour quoi faire ?

Pour permettre aux associations (une quinzaine), mais surtout aux habitants, d’avoir un lieu dédié, en vue de réaliser des projets collectifs ailleurs qu’à leur domicile.  Lieu de rencontre, de réunions,  d’échange…, celui-ci gagnerait à prendre les contours du TIERS LIEU (concept en développement et promu par la CABBALR notamment).

Mais il existe déjà une salle des associations 

Effectivement, depuis 50 ans au moins, une salle, à l’étage de la mairie est réservée aux associations. Même si le monde a bien évolué depuis un demi-siècle, cette unique salle, inaccessible aux personnes à mobilité réduite, de dimension modeste, n’offre pas une sédentarisation des associations, n’est pas un lieu de passage, mais seulement une salle de réunion qui n’a pas évolué avec le temps.
Le contrôle de l’utilisation de cette salle se fait par l’obligation de demander la salle avant usage, gestion qui échappe aux associations, et donc aux habitants.

Les municipalités précédentes ont jugé utile de créer une maison dédiée à la lecture, une autre à la musique et quelques autres structures pour des associations spécifiques. Tout cela est fort bien mais pour autant insuffisant. Au cloisonnement, il est bien mieux de privilégier l’échange et la polyvalence. La contribution annuelle des habitants depuis un demi siècle mérite bien à ce jour une redistribution collective par l’intermédiaire d’un lieu pour et avec les citoyens de la commune.

Depuis longtemps la jeunesse de ce village utilise des lieux comme le porche de l’église, les abris bus ou ceux des cimetières pour se retrouver: lieux inappropriés à des rencontres constructives.

Mais d’autres salles existent et peuvent être utilisées 

Certes, la salle polyvalente à dominante sportive répond pleinement aux demandes des associations sportives et le planning est chargé. L’unique salle de réunion, de dimension modeste, répond aux besoins des associations sportives quasi exclusivement.

La salle des Fêtes offre dans la semaine à quelques associations la possibilité d’y réaliser leurs activités, mais ne permet pas d’être un lieu permanent de rencontre et d’échange.

Les associations culturelles, d’animations, n’ont pas accès à ces facilités et le maire leur en refuse l’usage pour « ne pas créer de précédent » (de quoi ??). Une réglementation municipale écrite comme une loi d’airain inscrite dans le marbre qui ajoute des contraintes aux trop peu nombreux acteurs associatifs.

D’autres salles existent, mais restent inaccessibles aux associations (et on se demande bien pourquoi).

Par ce refus, toutes les associations ne sont pas logées à la même enseigne. Les habitants ne peuvent pas profiter des infrastructures de leur propre commune et ce n’est pas la gratuité de la salle des Fêtes une fois par an pour les assos  qui y changera quelque chose ( si l’asso est en mesure de faire un chèque de 9OO euros de caution). Et si l’asso veut avoir la salle un soir de la semaine, il lui faut payer  ( une centaine d’euro quand même).

Cela ne favorise pas le besoin de fédérer les différentes activités des associations du village.

Mais que faire au quotidien d’une maison des associations ?

Il ne nous appartient pas d’en définir l’usage : cela reviendrait à reproduire ce qui se fait actuellement.

Par contre, il suffit de jeter un œil aux pratiques de nos voisins : on se rend compte alors que les besoins viennent naturellement, comme les idées et l’usage du lieu ainsi mis en place.
Il vous suffit de taper Tiers Lieux  Pas de Calais  ( exemple – l’Igloo à Isbergues) sur votre moteur de recherche ou de lire les articles de presse … c’est très instructif sauf de considérer que les communes, sièges de ces Tiers Lieux, sont « Hors Sol »…

Alors pourquoi attendre ?

Deux volontés doivent se rencontrer pour mener à bien un projet comme celui-là : les Associations et plus largement les habitants du village mais aussi la municipalité  qui doit être le « booster » du projet.

Alors oui, pourquoi attendre ? car « A trop attendre« .