Conseil municipal du 09 septembre 2021: quand une question anodine agit comme un révélateur…(II/II 3/7)

Pour bien saisir toute la subtilité de cette affaire, il faut avoir vu « POLAROID », un film de Blair Bretter – janvier 2019 – ( interdit aux moins de 12 ans ). L’affaire qui nous intéresse ici, déjà évoquée dans un article précédent, est le « fil rouge » de ce conseil municipal.

Un « faux » vrai thriller que ce cinquième point examiné par le conseil municipal lors de sa séance du 09 septembre 2021. Même pas une intrigue, mais une embrouille, un jeu de piste fait de petits rebondissements, manipulations, vengeance, théorie du complot, paranoïa… tout y est ou presque!

Ce cinquième et pénultième point de ce conseil municipal est paré des atours d’une gestion municipale rigoureuse, exposant des affaires ciselées comme chez le joailler… sauf qu’ici, il s’agit d’une affaire dans l’affaire, la méthode employée dévoilant le vrai visage de son initiateur.

Il s’agit à priori, d’une banale affaire de remboursement d’assurances à hauteur de 2 000 €, consécutive à un contentieux administratif dans la matière de l’urbanisme, qui ne méritait ni délibération et pas davantage de décision du maire. Ce dernier a fait le choix inapproprié de porter cette affaire à débat au sein du conseil municipal et ce, sans aucun égard vis-à-vis  du concitoyen concerné.

Son identité est « jetée en pâture », sans pudeur ni respect de sa dignité, autrement dit – pour reprendre une remarque d’un conseiller municipal de la minorité – sans HUMANITE. La municipalité agit comme un père « fouettard », redresseur de torts… comme il le fait pour les débiteurs de la commune pour des sommes anecdotiques le plus souvent ( quelques € de paiement de garderie, cantine… oubliés sur le « coin du buffet » ). Ce procédé peut non seulement s’avérer infamant pour la ou les personnes citées et connues du public, mais il est par ailleurs contraire aux règles de droit les plus élémentaires. A l’usine à gaz de feu le RGPD ( le machin des listes informatiques de la mairie ), Hubert préfère le respect de la confidentialité des informations.

Quant à l’utilité de la délibération, Hubert y voit au mieux le manque de muscle de la gouvernance ou au pire, une volonté de porter cette affaire sur l’autel du sacrifice… Ou les deux à la fois ! Toujours est-il que cette délibération n’avait pas sa place à l’ordre du jour et ce, pour deux raisons.

(à suivre)