RGPD (3)

 

Sur ces deux derniers points, la note municipale illustre les contradictions ou ambiguïtés de ce fichier communication.

Dans la dernière partie de la 3ème page, il y est dit : « Ces données… à des fins de communication institutionnelle. Certaines données s’appuient légalement sur la liste électorale; d’autres nécessitent le consentement des personnes« . Sauf que pour ce dernier point, on n’en donne ni la consistance, ni la durée d’exploitation… sauf à préciser : « tant que les services spécifiques sont proposés » ( autrement dit pour une durée sans borne ).

Bien d’autres faiblesses dans le dispositif municipal présenté mériteraient de copieux développements mais Hubert préfère la mansuétude lorsque la démarche entreprise montre une intention positive et susceptible de progresser.
Hubert se veut même « iconoclaste » puisqu’en fonction des finalités recherchées ( événementiels, alertes, invitations… ), il s’étonne que la Mairie se prive de solliciter de la population ses adresses électronique ( mail ), téléphonique ( portable )… pour s’assurer d’une réactivité de tous les instants. Le RGPD n’empêche nullement la collecte de ce type de données personnelles dès l’instant où les personnes sont consentantes et éclairées sur les finalités recherchées.

En conclusion, le RGPD est bien plus qu’une contrainte mais bien davantage un outil moderne au service de la transparence et de la sécurité de la collecte des données personnelles.
Elle responsabilise les collecteurs  ( administrations, entreprises, associations… ) de ces données. Accessoirement le RGPD renforce les droits des citoyens en ouvrant des voies de recours auprès de la CNIL ( Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés ).
Sur ce dernier point, Hubert fonde l’espoir que les développements de la Mairie consacrés au droit d’accès aux données personnelles… inspirent cette dernière dans le domaine de l’accès aux documents administratifs dont le respect apparaît toujours bien peu scrupuleux.

Enfin Hubert livre un petit « tuyau » (non percé) pour documenter ce sujet : il est possible de suivre une formation à distance sur le MOOC ( université à distance ) de la CNIL. Hubert y a même gagné quelque « galon » en obtenant une validation de ses acquis !
Le progrès sera ainsi collectif ! A moins d’imaginer, lorsque la crise sanitaire sera passée, une ou plusieurs conférences entre la Mairie, les Concitoyens, les Associations, les entreprises… pour démystifier le RGPD.