Superette- démarrage des travaux ( suite et fin )

Pour ce qui est de l’épicerie ( ou supérette – on ne sait plus très bien ), objet d’un « zoom » particulier dans l’article municipal,  le permis de construire a été délivré le 14 octobre 2019.
On ne peut que s’étonner de l’affichage aussi tardif au milieu du mois de novembre dernier ( plus d’un an après le permis de construire ) sauf à considérer que le doute s’était installé sur la pertinence de ce projet dans son concept initial.

Quels sont donc les autres délais légaux ? Ceux de la mise en concurrence des travaux que l’on appelle couramment « appels d’offres ». La commission correspondante s’est réunie une première fois à la mi décembre 2020 ( supérette ) pour examiner les propositions des entreprises. Depuis cette date, les entreprises ont dû être choisies ? A moins qu’un ou plusieurs lots de travaux aient été déclarés infructueux ( prix exorbitant ou défaut d’offre ) ?

Ou alors est-ce la procédure de démolition du bâtiment existant, liée au désamiantage et son plan de retrait préalable ( 1 mois minimum pour la déclaration aux services compétents de la Préfecture ) ? Dans ce cas, pourquoi ne pas avoir déconnecté cette démolition du dossier de mise en concurrence des travaux de construction, comme cela a été fait pour l’acquisition de la microstation d’épuration…? Cette anticipation aurait permis de mettre par terre cette verrue immobilière depuis plusieurs mois, au bénéfice des riverains et d’une vue de ce secteur plus souriante.

Difficile de comprendre donc ce que l’on entend par « délais légaux » à moins qu’il s’agisse d’une clause de style pour gagner du temps… Sur ce point encore, celles et ceux qui attendent cette supérette ou la garderie ne pourront que regretter l’absence de calendrier précis…

En toute hypothèse il doit y avoir du « retard à l’allumage » puisque le Maire, lors du dernier conseil municipal du mois d’octobre 2020, annonçait un démarrage du chantier ( supérette ) avant les Fêtes de fin d’année. Mais il est vrai qu’il n’a pas précisé l’année…

Sur le fond, pour ce qui concerne le commerce, rien n’est dit quant à la prochaine gestion de cette supérette « PROXI ». Au-delà du défaut de date d’ouverture ( au moins la période envisagée ), d’autres questions méritent d’être posées :

  • quel est le montage juridique prévu entre la commune et l’exploitant pressenti ( groupe Carrefour ) ?
  • quels types de produits seront commercialisés ?
  • quels seront les horaires d’ouverture ?
  • une étude de marché ( besoins et attentes des consommateurs ) a-t-elle été entreprise ?
  • quel est le montant de la redevance d’occupation ( loyer ) envisagée ?
  • quel est le prévisionnel budgétaire communal pour ce service public industriel et commercial ( dépenses/recettes ) :
      • coût global de l’investissement ( acquisition foncière, démolition et construction… )
      • qui prend en charge les aménagements intérieurs ? etc…

Beaucoup de questions qui méritent d’être posées et dont la Mairie doit avoir les éléments de réponse à ce jour. C’est ce que l’on appelle le « Business Plan » mis sur pied par tout porteur de projet. Le prochain conseil municipal sera une belle opportunité pour nous éclairer sur les différents points sans réponse à ce jour.

De son côté Hubert donnera le meilleur de lui-même pour renseigner la population sur ce projet emblématique qui engagera substantiellement les finances communales et qui constituera un marqueur immobilier dans le village.