RGPD (1)

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RGPD : plus qu’un ACRONYME, un véritable ANACHRONISME à Festubert…    ou l’Art d’ENFONCER LES PORTES OUVERTES.

Point d’orgue de la sécurisation des données personnelles ( dans les fichiers informatiques mais pas que ), le RGPD recèle une mine d’outils visant à  redonner au citoyen les clés de sa « numérisation ». Souvent présenté comme une contrainte, le RGPD est au contraire l’aboutissement d’une maturité de quarante ans dans la recherche d’un équilibre entre sauvegarde de la vie privée et ce qui est devenu le carburant ( les data ) de nos sociétés. Une occasion manquée pour la Mairie de Festubert qui regarde le RGPD par le petit bout de la lorgnette.

Au milieu du mois de janvier dernier, est apparu dans nos boîtes aux lettres, en annexe du Bulletin « Officiel » ( sic ) d’Informations Municipales, un supplément de quatre pages portant sur la mise en œuvre d’un fichier de communication par la commune. Indépendamment de son aspect factuel peu didactique et redondant qui n’incite guère à la lecture, Hubert s’est essentiellement consacré à étudier le fond de cette affaire.

La Mairie fonde sa démarche « impérative » sur le RGPD – Règlement Général de Protection des Données – entré en application en mai 2018 ( voilà près de trois ans )… Il y a ici du retard à l’allumage et même une grosse panne puisque ce RGPD ne fait que reprendre pour une large part, la loi de référence dans cette matière dite « Informatique et Libertés » de 1978 ( plus de quarante ans d’âge… ). Mais il est vrai qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire.

Pour être concis, il ressort de cette note municipale que le but visé est de constituer un fichier de communication de la commune de Festubert à partir de la liste électorale. Jusque là rien à redire, puisque sous certaines réserves qui seront développées ci-après, ce procédé est légal et largement usité dans bon nombre de communes.

 

à suivre